Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
FACE AU PÉROU LES BLEUS VISENT LA QUALIF’
Incohérente face à l’Austalie, la France doit montrer autre chose dans tous les domaines contre le Pérou. En cas de victoire, les huitièmes ne seront plus loin...
Les Français affrontent aujourd’hui àhdansl’ enceinte Lvéegrteignidne use d’Ekaterinbourg une séuqrutiproeis péruvienne très motivée. oL’eunqjeuuat?reL’ouverture des portes des ligndees.fi es P nale de la Coupe du monde.
C’est le match d’après, celui qui peut permettre aux Bleus de basculer vers une autre Coupe du monde, déjà, et se pencher sur leur adversaire en huitième de finale. Il peut se passer encore beaucoup de choses, mais dès ce soir, on y verra, tout de même, beaucoup plus clair sur la suite de l’histoire, et notamment après le duel entre l’Argentine et la Croatie, les deux favoris de la poule d’en face. Dans l’enceinte vertigineuse d’Ekaterinbourg, la France a rendez-vous avec le Pérou de Jefferson Farfan et Paolo Guerrero, ainsi que leur cohorte de supporters, venus par milliers en Russie. Au coeur de l’Oural, on ne voit qu’eux. Trente-six ans qu’ils attendaient ça… Certains ont vendu leur voiture ou hypothéqué leur maison pour effectuer ce voyage interminable et espérer vibrer, comme lors du barrage victorieux de novembre, contre la Nouvelle-Zélande. Ce soir-là, après le but de Farfan, la terre a tremblé à Lima, où l’alerte sismique s’est déclenchée. Une folie !
Matuidi, un ailier à part !
Les Péruviens n’auront aucun mal à remporter la bataille des tribunes, où seulement 2000 Français sont attendus. Des supporters qui espèrent beaucoup plus d’entrain de leurs Bleus, dont la prestation face à l’Australie a entretenu les manques décelés en fin de préparation contre les EtatsUnis. Didier Deschamps, lui, ne sait visiblement plus vraiment sur quel pied danser. Il est apparu tendu, hier, en conférence de presse. On le comprend, il est face à un véritable casse-tête : il n’a toujours pas trouvé la formule miracle sur le plan tactique, ne sait pas comment faire pour que Griezmann et Mbappé s’épanouissent ensemble et doit relancer des cadres (Matuidi et Giroud) qu’il avait mis de côté cinq jours plus tôt. « C’est quand Olivier n’est pas là, qu’on se rend compte à quel point il nous manque », a-t-il résumé. Deschamps dit ne jamais s’adapter à l’adversaire, mais il songe à blinder le côté gauche en lançant Matuidi au poste d’ailier, ce qui ne fait sauter personne au plafond. C’est un choix qui se commente, mais qu’on ne peut encore condamner, puisqu’on ne connaît rien de la suite. On aurait toutefois apprécié un peu plus d’audace ou voir Lemar d’entrée, toujours performant en EDF et convaincant en début de semaine lors d’une opposition. Or, la folie Dembélé n’a pas payé le match d’avant et c’est aussi pour ça que Deschamps revient à une formule très « Euro 2016 » avec Matuidi dans le rôle de Sissoko, Mbappé celui de Payet – seuls les côtés changent ! Et le retour des « GG » devant, enfin ! Ce qui est envisageable et vivement conseillé, en revanche, c’est de « faire tout mieux », comme l’a si bien dit Didier Deschamps, ce qui ne lui ressemble pas, avant un match aussi important.