Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Près de quatre-vingts personnes sur le tournage
Le dispositif déployé à l’abbaye pour le tournage est impressionnant. Près de 80 personnes sont présentes avec des tonnes de matériel, de nombreux véhicules, une logistique considérable. Et une organisation au millimètre. Telle une véritable fourmilière sans cesse en action. Sous les feux des projecteurs, les acteurs dirigés par le réalisateur et ses assistants. Un peu plus en retrait, les figurants – soeurs, civils, gendarmes, pompiers (des vrais d’ailleurs)… Dans l’ombre, l’équipe de production – auteurs associés –, les régisseurs, les techniciens de l’image, du son, électriciens, décorateurs, maquilleurs, habilleurs, coiffeurs, cuisiniers, stagiaires…
Une toile d’araignée
Quant au déroulé de la journée, tout est détaillé sur la feuille de service. Avec notamment les horaires « des transports des comédiens de l’hôtel au lieu de tournage, du maquillage, du prêt à tourner », précise Candice Maridet, régisseuse. « La régie est le centre de cette toile d’araignée. » Elle comprend aussi un parc véhicules pour le tournage et les coulisses. « Nous avons trois camions de 35 m3 pour le matériel, la machinerie. Un plus petit pour la régie. Un plus gros pour le groupe électrogène. Le catering nous suit également partout. C’est toute une cantine qui se déploie en quelques heures. » Sans oublier les véhicules de jeu. L’équipe de Section de recherches tourne en extérieur principalement dans les Alpes-Maritimes. Les décors fixes – les bureaux des gendarmes, la section – sont dans le studio à Grasse.