Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
La tête déjà dans le guidon Mondial : ils seront
Cinquante ans après la victoire de Raymond Poulidor lors du premier Tour du haut Var en 1968, quel coureur remportera la 51e édition de cette épreuve inscrite dans le patrimoine du département ? On sera fixé au soir du 24 février après trois – et non plus deux – jours de course. Ce Tour cycliste international, désormais placé sous l’égide du groupe NiceMatin, a été présenté, mardi soir dans l’auditorium de la Dracénie, situé dans le pôle culturel Chabran à Draguignan, en présence de l’aréopage du quotidien et de nombreuses personnalités politiques.
Entre Fayence et défaillances
Serge Pascal, président de l’OCCV et organisateur depuis des années de cette épreuve dans laquelle se sont distingués des coureurs de la trempe de Zootemelk, Thévenet ou Jalabert, s’est engagé à poursuivre l’aventure au côté du média régional. Jean-Marc Pastorino, PDG du groupe a espéré « être digne de reprendre ce Tour », se réjouissant de l’accord trouvé entre les différentes parties prenantes. En sa qualité du président de la communauté d’agglomération dracénoise, Olivier Audibert-Troin, visiblement très attaché à cette épreuve, était présent lors du passage de témoin. Il rappelle que « le Tour du haut Var a écrit au fil des ans une page de l’histoire de notre territoire inscrite dans la mémoire collective ». Il s’est félicité, au-delà du côté fédérateur de cet organisateur passionné, qu’il n’y ait jamais eu, contrairement à d’autres associations, la moindre rumeur d’un quelconque problème. Cette épreuve, qui va donc s’étoffer avec une journée de course supplémentaire (du 22 au 24 février), doit également s’étendre géographiquement. Au-delà du seul haut Var (Tourtour, Mons, Fayence…) et du Cannet-des-Maures, la course passera par les Alpes-Maritimes et pourrait rallier le sud du département varois avec une arrivée au Faron. Quant à la voix du Tour, Daniel Pautrat, il a rappelé que du côté de Fayence, les défaillances faisaient partie intégrante du vélo. Elles entretenaient la légende. Reste au groupe Nice-Matin à poursuivre sur ces royaux chemins… à bicyclette.
1. Il était accompagné de Jean-François Roubaud, directeur de la diversification et de l’événementiel, Philippe Courtois, rédacteur en chef de Var-matin, et Valérie Mérali, responsable de la promotion. L’histoire d’amour débutée il y a trois ans entre Fréjus et la pétanque de haut niveau continue. Et même se renforce puisque la cité romaine, surfant sur la réussite de ses événements antérieurs rendosse ses habits de gala ce week-end. À l’affiche cette fois, et pour trois jours non-stop à partir de demain, le Mondial de pétanque Laurent Barbero Ville de Fréjus va animer différents sites, transformés en gigantesques boulodromes pour accueillir les stars de la discipline.
Trois sites et huit cents équipes
Près de 250 terrains ont ainsi été aménagés sur la base nature François-Léotard, le front de mer de Fréjus-Plage et les Arènes romaines, où se disputeront, dimanche, les finales. Une appellation justifiée par la présence de 2000 joueurs représentant huit nations. Au total, 800 équipes sont attendues sur ce méga show de l’intégrale, rehaussé par la présence d’un florilège de champions(es) de France, d’Europe et du monde. Ce Mondial de pétanque est placé sous l’égide de Passion pétanque française (PPF), la société organisatrice, avec le soutien et l’agrément de la FFPJP et de la Ville de Fréjus, et doté de 25 000 euros au total. 1. 2016, 2017 et, pour 2018, la Grande finale nationale de Passion pétanque française en janvier, et la finale de la Coupe de France en mars.