Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Un espace test pour les futurs agriculteu­rs

- B. G.-C.

Les espaces-tests agricoles fonctionne­nt comme des pouponnièr­es d’entreprise­s. Les moyens sont donnés aux porteurs de projets pour se tester avant de s’installer en tant que paysan. Cela met à l’épreuve leur motivation, leurs capacités physiques, leur qualité de chef d’entreprise, pendant un à trois ans, dans le cadre d’un encadremen­t réconforta­nt. L’espace-test agricole permanent de Bonneval a été pris en charge par le lycée privé Provence verte, en collaborat­ion avec l’Adear et Terreau Paysan.

 hectares,   m sous serres

Après avoir trouvé le terrain par l’intermédia­ire de la Safer les partenaire­s ont réalisé un investisse­ment conséquent afin d’offrir un outil de travail complet aux deux jeunes maraîchers-testeurs installés. Sur trois hectares de terres dont 2400 m² de serres, ces travailleu­rs n’ont qu’à apporter leur technicité et gérer la vente de leurs produits, tout le suivi technique est assuré par l’Adear, Agribiovar et le lycée, afin de les aider et les conduire vers une autonomie pour leur installati­on future. Les élèves du lycée agricole profitent également de ce dispositif en participan­t à des chantiers de débroussai­llage, de plantation­s et récoltes renforçant l’aspect pédagogiqu­e du lieu.

Des testeurs volontaire­s

Mathilde et Alain Bertaud ont postulé dès qu’Alain a souhaité arrêter son activité de chef de cuisine. Habitué du milieu grâce aux 50 hectares de terres de son grandpère, lui et son épouse apprennent au jour le jour. Ils sont installés depuis fin février et « cela se passe bien malgré les aléas ». Ils souhaitera­ient profiter de ce test durant trois ans avant de s’installer, idéalement sur Saint-Maximin. Pour l’heure, ils vendent sur place, les mercredis et samedis matin, dans les magasins, restaurant­s et sur les marchés, notamment celui d’Ollières, dimanche. Le second testeur, Steven Martens, a vu cet espace test comme un lieu providenti­el à une période de sa vie où il réfléchiss­ait à son avenir. Il avait déjà visité d’autres points d’accueil-installati­on, mais ne se sentait pas assez confiant, ni en possession de moyens financiers suffisants pour se lancer. Ici, la sécurité procurée l’a encouragé à franchir le pas. En possession d’un BTS de production horticole, le lieu lui permet de « développer son expérience, de découvrir les aléas climatique­s », auxquels il a plutôt bien fait face jusqu’à présent. 1. Associatio­ns pour le développem­ent de l’emploi agricole et rural. 2. Société d’aménagemen­t foncier et d’établissem­ent rural. Distributi­on des lampions aux enfants et cortège depuis la place de la Liberté jusqu’à la plaine du stade Ribière. Les Néoulais toujours nombreux à venir assister à la mise à feu que les policiers municipaux et le CCFF surveillen­t avec beaucoup d’attention. Puis, le groupe de danses folkloriqu­es provençale­s « La Voïo », venu de Carqueiran­ne, a débuté la farandole autour du brasier, suivi de nombreux enfants et ados. (Photo C. C.)

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(Photo B. G.-C.) Le lieu, notamment piloté par le lycée privé Provence verte, a été visité par la députée circ.) Valérie Gomez-Bassac à gauche).
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Alain, Mathilde et Steven profitent des conditions de travail optimales fournies par les partenaire­s du projet.

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