Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Pierre Gasly « déçu et content »

- PROPOS RECUEILLIS PAR VINCENT WATTECAMPS

Le pilote Toro Rosso aurait aimé être plus performant pour ses premières qualificat­ions à un GP de France. Il devra se contenter de la 14e position au départ... Et appuyer fort sur le champignon pour aller chercher les points.

Pierre, satisfait de votre position sur la grille ?

Je suis à la fois déçu et content. Déçu car je n’ai pas réussi à intégrer le top  et content car je suis allé plus vite que mon coéquipier (il a le e temps en ’’’, soit  millièmes de mieux que l’Australien Brendon Hartley, Ndlr). La voiture a été moins performant­e qu’hier lors des essais libres. Forcément, pour mon Grand Prix à la maison, j’aurais aimé avoir plus de performanc­e. C’est comme ça.

Que vous a-t-il manqué ?

Essentiell­ement de la vitesse dans le secteur , le plus rapide. On a perdu du temps dans les lignes droites. On va essayer de comprendre pourquoi afin d’être plus performant lors de la course.

Pensez-vous avoir les moyens pour remonter quelques places lors de la course?

J’espère bien ! On a vu que ça s’est joué à pas grand-chose entre la e et la e place. J’espère remonter un maximum et prendre des points. Pour cela, il faudra surtout prendre un bon départ, car les possibilit­és de dépassemen­ts ne seront pas nombreuses par la suite. Cela se joue à pas grand-chose, à trois ou quatre dixièmes, c’est beaucoup et peu en même temps.

Satisfait du comporteme­nt de vos pneus?

Oui, je suis confiant sur cet aspect. La voiture s’est bien tenue, et si on parvient à régler le petit souci de vitesse de pointe, ça pourrait sourire.

La pluie est tombée lors des essais libres. Vous auriez aimé que ce soit aussi le cas lors des qualificat­ions ?

Oui, et j’aimerais bien qu’elle tombe demain (lire aujourd’hui) aussi ! Cela équilibrer­ait les forces, ce serait dur pour tout le monde. Quand j’ai vu le ciel à midi, j’étais content. C’est plus facile pour nous de rentrer dans les points dans ces conditions.

Que ressentez-vous de courir en France ?

C’est évidemment quelque chose de très agréable. Quand on voit tous ces drapeaux, le public qui est là derrière vous, cela donne une motivation supplément­aire. C’est beaucoup d’énergie positive. On a envie de bien faire. C’est plus un plaisir qu’une pression en plus.

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