Japon - Sénégal

l’axe sénégalais est un rideau difficile à franchir. Devant, cohabitent sans fausse note la vivacité de Sarr et Niang, la technique de Mané et la densité physique de Diouf. Face à Lewandowski et sa troupe, Niang a été élu homme du match. Si Mané a été moins influent qu’attendu, équipier modèle plus que soliste, l’ancien attaquant du Milan AC, lui, a éteint le feu des critiques. Après avoir donné l’impression de se gâcher au travers de nombreux prêts (Montpellier, Genoa, Watford), l’actuel joueur du Torino aimerait aider les siens à conserver un bilan positif en Coupe du monde (3 victoires, 2 nuls, 1 défaite).

Japon : les cadres au rendez-vous

Les Japonais, eux, n’ont que faire du retour au premier plan des Lions. Le limogeage de Vahid Halilhodzic en avril paraît digéré. Libérés de la poigne de fer du Bosnien et de ses envies de jeunisme, Kagawa et Honda ont assumé leur rôle de leaders face à la Colombie. Même si les Cafeteros ont rapidement été réduits à dix (3’) et que le jeu a parfois ronronné, les Samouraïs Bleus ont fait les efforts pour arracher la victoire. Dans un pays où la Fédération table sur un titre mondial d’ici 2030 mais peine à faire confiance à ses jeunes (Asano et Ideguchi non retenus), qui découvrent le professionnalisme sur le tard (en suivant des cursus universitaires) ou cirent le banc d’écuries européennes, tout le monde espère que les cadres ne caleront pas. Japon : Kawashima - Sakai,Yoshida, Shoji, Nagatomo - Hasebe (cap.), Shibasaki - Haraguchi, Kagawa, Inui - Osako. Sénégal : K. Ndiaye - Wagué, Sané, Koulibaly, Sabaly - Gueye, A. Ndiaye - Niang, Mané (cap.), Sarr - Diouf.