Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

«Mes animaux sont parfaiteme­nt bien traités. On veut nuire à ma réputation pour me faire quitter mon logement »

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Valinka Derevianko vit avec son fils adolescent, Theo, au 19 de la rue Grande. Une fois la porte passée, on est notamment accueilli par une grande chienne husky qui « embrasse » les visiteurs, avant de retourner se coucher auprès d’une portée de chatons et de leur mère. Si la défiance est palpable, on est reçu avec la propositio­n d’un café, voire d’une crêpe, petit-déjeuner tardif d’un mercredi midi où mère et fils ont projeté d’aller faire un tour au marché d’Aups. « Je me doute de ce qu’on vous a raconté sur nous», envoie Valinka. Interrogés sur le fait que leurs chiens se promènent sur les toits, mère et fils sont prompts à la réponse : « C’est vrai. Mais cela n’est arrivé que deux fois en tout.»

Et l’histoire est déroulée : « Quand les petits sont nés, en novembre dernier, on les a progressiv­ement habitués à sortir sur la terrasse de toit, qui est entourée d’un muret. Un jour, ils sont devenus assez grands et costauds pour sauter jusqu’au niveau des tuiles. On ne l’avait pas anticipé… Nous étions absents et les avons récupérés quelques heures après. »La

seconde fois, «ils sont parvenus à remonter sur le toit malgré une barrière que nous avions installée. On a vu trop petit sûrement… » Théo assure qu’il a « trouvé des bouts de saucisse » sur le toit lorsqu’il est allé chercher les chiots. « Quelqu’un a dû les lancer depuis une fenêtre pour motiver les chiens à aller les chercher. »

« Je ne veux pas qu’ils aillent chez n’importe qui »

Quand on demande ce qu’elle compte faire de ses chiens qui, manifestem­ent, sont un peu à l’étroit dans une maison

de village, Valinka est définitive : « La SPA est venue et nous a proposé de les “caser”. Mais si je l’avais voulu, ces chiots seraient “partis” très rapidement, sauf que je ne veux pas qu’ils se retrouvent n’importe où, chez n’importe qui : je veux sélectionn­er les gens qui les adopteront. » Ce que Valinka pressent, c’est que « toute cette histoire cache une manoeuvre destinée à me faire quitter mon logement. » Elle évoque des pressions destinées à lui faire vendre la maison, obtenue à la succession de son père. « Mes animaux sont parfaiteme­nt bien traités. On veut nuire à ma réputation pour faire quitter leur logement à une mama-solo fauchée et son fils… »

« Une famille prête à tout pour le bonheur de ses chiens »

Pour appuyer le fait que les chiens sont bien traités, Valinka fait appel à l’une des personnes qui a adopté l’un des chiots. Cette dernière raconte comment il lui a été difficile de convaincre que le chiot serait bien accueilli : « Ils ont refusé de donner les chiots à des personnes qui n’inspirent pas confiance, peu importe le prix qu’ils sont prêts à payer… » Le fameux chiot, « Ace », aurait même été confié à la garde de Valinka et Theo peu de temps après, la nouvelle propriétai­re ne pouvant l’emmener avec elle

durant un court voyage. « Ils m’ont envoyé plein de photos montrant “Ace“et la meute qui jouent ensemble auprès du lac, ou qui dorment ensemble… Une fois récupéré, j’ai senti que “Ace” avait passé la semaine la plus heureuse de sa vie… C’est une famille merveilleu­se qui est prête à tout pour le bonheur de ses chiens. »

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(Photos DR) Valinka Derevianko (en haut) et son fils Theo (en bas) se défendent des actes de maltraitan­ce dont les accusent leurs voisins.
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