Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
« Malgré les crises et les attentats, la fréquentation est restée stable »
Questions à Rudy « Kino » Maury, directeur du Luna Park
« Tout le monde m’appelle Kino, mais mon vrai prénom, c’est Rudy ! » Le “big boss” du Luna Park, ans, se dit heureux de travailler en famille avec des forains qu’il connaît très bien. Il succède à son grand-père, Serge Dumont, qui l’a nommé directeur il y a sept ans. Habitant Fréjus à l’année, Kino Maury travaille d’arrache-pied, tout au long des saisons, pour que le parc conserve et renouvelle des attractions de qualité.
Vous abordez votre e été en tant que directeur. Quelle évolution constatez-vous ?
Les années se suivent et se ressemblent. On est sensiblement sur la même fréquentation chaque année. Malgré les crises et les attentats qu’a connus le pays, on réussi à rester stables en nombre d’entrées. C’est une petite structure familiale qui est, chaque année, plébiscitée.
Combien avez-vous de visiteurs chaque été ?
C’est une bonne question car l’entrée est gratuite, on ne compte donc pas les gens qui entrent. C’est comme dans les manifestations, dur de quantifier (rires). Je pense que pour les grosses soirées d’été, au plus haut de la fréquentation, on peut avoir jusqu’à personnes qui se relaient en une soirée.
Combien de forains animent le parc ?
C’est une petite structure qui compte une quarantaine de familles de forains.
À quel rythme se renouvellent les forains et leurs attractions au sein du Luna Park ?
Il y a une partie fixe et une qui change à chaque saison. En gros, on doit avoir à peu près % de nouveautés chaque année. Ça permet de renouveller les manèges, de faire entrer des attractions différentes. Parfois, celles qui reviennent ont été présentes par le passé ; d’autres sont entièrement nouvelles. En nouveauté, cet été, on a le New King, manège virevoltant, le Tagada aussi... Et bien sûr, la grande roue est arrivée chez nous ! Elle était sur le Vieux-Port de Marseille jusqu’à récemment, depuis cinq ans.
Quelles sont les attractions qui marchent le mieux ?
Les « têtes de gondoles » qui attirent d’abord les gens, je dirais, ce sont ceux de type grand huit. Ça marche toujours bien. D’autres comme le Monster Max, très aérien, visuel et impressionnant, en produit d’appel c’est top, ça fait venir du monde.
Quel est le profil de vos visiteurs ?
C’est très familial. Beaucoup de jeunes parents avec des enfants en bas âge. Les adolescents et jeunes adultes manquent un peu, mais c’est partout pareil, c’est général dans le coin : il n’y a qu’à voir dans les établissements de nuit. Ensuite, on a davantage de Français que d’étrangers, même en plein été. Au mois de juin et dès la fin août, les visiteurs sont à % des locaux, des gens d’ici. Puis, en juillet et jusqu’à la mi-août, on ne les voit plus. Le rapport avec les touristes s’inverse !
Quelle est la recette du succès pour que le parc tourne bien ?
Le beau temps ! C’est le plus important. Et aussi, bien sûr, qu’on ne vive pas d’événement négatif...