Le débat du jour

Les Bleus peuvent-ils aller au bout ?

« Ils sont lancés ! »

On l’avait dit plusieurs fois avant la rencontre, l’Argentine était l’adversaire parfait pour lancer le Mondial des Bleus. Tactiquement, physiquement, mais aussi sur le papier. Battre l’Argentine en Coupe du monde pour la première fois de l’histoire de l’équipe de France, ça pèse dans les esprits. Eliminer Messi, le meilleur joueur du monde actuel, ça donne confiance. Et compter un phénomène comme Mbappé dans ses rangs, c’est un bonus indéniable. Le gamin est aussi insouciant que pétri de talents. Il va à deux mille à l’heure et ne tremble pas devant le but, /e de finale de Coupe du monde ou pas. Alors pourquoi ça changerait en quart ? Parce que c’est l’Uruguay ? Franchement, c’est un adversaire plus redoutable que l’Argentine, oui. Mais c’est à la portée de ces Bleus talentueux. Et surtout solides dans les duels. Battre l’Uruguay pour retrouver le Brésil en demie, c’est le leitmotiv parfait. Et une fois qu’ils seront là, la science de DD les emmènera au bout cette fois. Vingt ans après, c’est écrit. WILLIAM HUMBERSET

« Trop d’inconstance »

Bon, c’est à moi de jouer les rabat-joies ! Ça m’en coûte un peu car j’ai l’esprit très franchouillard. Mais non les Bleus ne peuvent pas aller au bout. Ils montrent trop de lacunes pour pouvoir le faire. Cette équipe est trop inconstante durant  minutes. Hier, face à des Argentins mordants mais tellement limités, ils ont maîtrisé pendant les trente premières minutes avant de s’effondrer mentalement alors qu’ils avaient le match en main. Certes, ils ont réagi de manière superbe autant que folle grâce, avant tout, au génie de Mbappé, déjà grand artisan de l’ouverture du score ! Pour de nouveau se faire très peur en fin de match après le - signé Agüero dans le temps additionnel. Pour gagner le Mondial, on a besoin d’une équipe qui dégage plus de sérénité, d’un Lloris décisif, d’un Griezmann à son meilleur niveau, d’un Pavard aussi bon défensivement qu’offensivement et surtout d’un Mbappé en feu, comme il l’était hier. Ça fait beaucoup de conditions ! ANTOINE DELGOULET