Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
L’environnement de la carrière surveillé
Pour évaluer l’impact de l’activité de la carrière sur l’environnement, la Someca a l’obligation de mettre en place une série de mesures. « Pour la poussière, différents points de mesure sont répartis sur le site, expliquait Karine Boulot. Nous nous servions jusqu’ici de plaquettes sur lesquelles les particules se déposaient. L’année 2017 a été particulièrement sèche. Il nous a fallu arroser beaucoup. Sur tous les points, l’environnement était faiblement pollué, avec des taux inférieurs à 10 mg par m2 et par mois. Seule une plaquette a atteint une valeur de 10,8. C’était dû à un problème technique qui a été réglé depuis. » Depuis le 1er janvier, la Someca utilise un système différent, « avec des jauges plus précises sous forme d’entonnoir. Dont une jauge témoin pour qualifier l’environnement indépendamment de l’activité de la carrière. Pour ce premier trimestre, nous avons eu beaucoup de pluie, donc peu de poussières. » Autre facteur à mesurer : le bruit. « On doit produire en respectant tout le monde. Les niveaux avec l’installation en fonctionnement sont faibles. » Mais aussi les vibrations : « Il nous faut surveiller celles qui sont émises par les tirs de mines pour exploiter la carrière. Les mesures se font auprès des habitations les plus proches. Ici, elles sont nulles. Les sismographes ne se déclenchent pas. » Quant à la pollution de l’eau, là aussi, elle est étroitement encadrée. « L’eau que l’on utilise pour laver les matériaux est en circuit fermé. Seule une buse de rejet existe dans notre bassin de décantation de 11 000 m3. Mais il n’est jamais plein. Nous n’avons donc aucun rejet dans le milieu naturel aujourd’hui. »