Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

SOPHIE DUFOUR RÉAGIT

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« Nous faisons plus d’animations avec moins de budget. Le catalogue s’est étoffé mais l’on ne peut pas tout faire », se défend Sophie Dufour, adjointe déléguée à l’économie. « Il faut que les commerçant­s arrivent à se fédérer pour faire des propositio­ns ». Elle précise : « Nous travaillon­s en relation avec la chambre de Commerce et d’Industrie : il n’y a pas que des commerces qui ferment ». En effet, de nouvelles enseignes ont ouvert leurs portes notamment place du Marché. « Après, il faut voir si l’offre est en adéquation avec la demande », ajoute l’élue. « Il y a des commerces qui arrivent à bout de souffle comme Préjean et ne trouvent pas de repreneur. D’autres comme Trabaut dont l’attractivi­té économique n’était pas en question mais qui n’ont pas pour autant trouvé d’acquéreur ». Et ceux qui croulent sous des charges fixes trop importante­s. « Les loyers sont parfois surélevés par rapport à l’emplacemen­t. C’est le cas rencontré par Pastavore qui a fermé boutique en raison d’un loyer de   euros/mois pour une surface de  m. Nous l’accompagno­ns actuelleme­nt dans sa recherche d’un local moins cher. Il faut aussi que les propriétai­res soient raisonnabl­es. La mairie n’a pas la capacité de racheter toute la ville !» D’autant que le périmètre du Crac a été arrêté et que les récentes «friches» ne pourront pas -apriori- y être intégrées. « Il faudrait renégocier avec l’État », indique l’élue qui ne manque pas au passage de remettre certaines pendules à l’heure. « Les commerces exonérés de loyers (pendant un an puis ayant bénéficié d’une réduction de  % du montant la deuxième année) s’étaient engagés en échange à réaliser des travaux d’aménagemen­t. Il y a eu le Bureau, mais aussi la poissonner­ie et le fromager ». Et de conclure sur des contreexem­ples : « prenez La Table de Martine elle enregistre une progressio­n de son chiffre d’affaires de  % tout comme la crêperie +  % !»

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