Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Une journée interminable »
“Ça
n’a pas réussi mais c’est toujours bien de tenter les choses, de faire des actions collectives. C’est une bonne manière de se mettre en confiance. Le but était de créer une action et de voir ce qu’il se passait. Si l’action se prolongeait, ça aurait pu faire des dégâts. ”
Vincent Lavenu, manager général d’AGR, dont l’équipe s’est associée avec la Trek hier, pour créer des bordures et tenter de récupérer les ’’ perdues par Romain Bardet jeudi. « Une journée longue, interminable (avec km, il s’agissait de la plus longue étape de ce Tour). Une fameuse étape de “transition”, mais pas si simple, car il y avait beaucoup de stress à cause du vent. On a alterné des passages exposés et abrités en forêts et il y a eu des tentatives de “bordures”. Au final, ça s’est fini par une bonne arrivée au sprint, avec Arnaud (Démare) qui est placé (e). Pour ma part, les sensations étaient moyennes, car il a fallu rester bien concentré toute la journée, mais on n’a pas eu de gros pépins hormis la chute d’Olivier Le Gac. C’était, disons, une journée correcte. » Le Tour s’offre une dernière fois aux sprinteurs dans la première semaine de course, aujourd’hui, au coeur de la Picardie. « Le gros risque, c’est le vent », prévient le directeur de course Thierry Gouvenou à propos des km de plaine même si le final, souvent rectiligne, est plutôt abrité. Le parcours, qui franchit la Seine à Vernon et suit le fleuve jusqu’aux Andelys, est agrémenté de deux modestes côtes de e catégorie dans la première moitié de course. Le final emprunte les grandes artères d’Amiens avec une arrivée au bout d’une ligne droite de m.