Revivre ça

Ceux qui ont eu la chance de « vivre » LE  juillet  se rappellent tous où ils étaient, ce qu’ils ont fait, avec qui ils ont vibré, exulté, ce soir-là. S’esbaudiant dans la fontaine de la place de la Liberté de Toulon ou celle, à l’époque, prise d’assaut devant la sous-préfecture de Draguignan. Faisant des tours de voitures, klaxons hurlants, à La Seyne, Saint-Raphaël, Hyères, Brignoles… S’enlaçant, s’embrassant. S’aimant – sans parfois se connaître – tout simplement… Un temps que, forcément, les moins de  ans ne peuvent pas connaître. Allons enfants, le jour de gloire est, peutêtre, arrivé. Car on ne peut que leur souhaiter, aujourd’hui, de ressentir à leur tour cette vague d’émotions, de bonheur et de fierté mêlés, d’amour pour le sport et ses valeurs, d’amour pour les autres, surtout, tant cette joie difficilement descriptible, cette liesse, rapproche. En France comme dans le département, le rêve a de nouveau envahi les esprits. Le bonheur aussi. Il suffit de voir, depuis mardi, les sourires éblouir les visages. Impossible n’est pas Français. La preuve. Le bleu, le blanc et le rouge sont donc (de) mis(e). Partout. Les boutiques, les cafés, les particuliers pavoisent. On se grime, on se perruque, on « s’emmaillote », on se drape dans l’étendard de nos espoirs. Et avant tout celui, que l’on croyait un peu fou il ya à peine un mois, de finir cette nuit du  juillet avec des – deux – étoiles plein les yeux.