Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Quelle est la place de cette équipe dans l’histoire ?

Où situer ce titre dans l’Histoire des Bleus en Coupe du monde ? Derrière le sacre de 1998

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Philippe Camps

1.1998 2. 1982 3. 2018 4. 1958 5. 2006 6. 1986

« La première étoile est toujours la plus belle. ‘’Pour l’éternité’’ comme avait titré l’Equipe au matin du 13 juillet. Le sacre de 1998 est rangé tout là-haut. Au-dessus des perdants magnifique­s (1958, 1982, 1986, 2006) et des vainqueurs pragmatiqu­es (2018). Le Brésil en face, le pays derrière, le bonheur devant. La tête de Zidane, le coeur de Deschamps, l’âme de Jacquet. C’est joué, c’est gagné, à jamais ».

Romain Laronche

1. 1998 2. 2018 3. 2006 4. 1982 5. 1986 6. 1958

« On ne retient que le nom des vainqueurs. Cette génération 2018 ne peut être en compétitio­n qu’avec celle de 1998. Un petit avantage pour l’équipe à Zizou pour avoir été des précurseur­s, pour avoir gagné à la maison, avec la manière en finale, face au Brésil. Impossible de lutter ».

Christophe Depiot

1. 1998 2. 2018 3. 2006 4. 1982 5. 1986 6. 1958

« Parce que c’était le Brésil. Parce que c’était en France. Parce qu’il y avait Zidane et son doublé. Les Bleus de 98, à jamais les premiers. Mais ces Bleus de 2018 ne sont pas si loin. Ils n’ont SURTOUT pas usurpé leur 2e étoile. C’est une autre génération, un autre football, d’autres types. Merci à eux, à ce bonheur, à cette fierté qui transporte les gosses, les supporters et la France, tout bonnement ! Merci à la Dèche, qui, quoi qu’on en dise et qu’on en pense, est un sacré bonhomme. Un VRAI grand champion celui-là. Deux étoiles à la boutonnièr­e : chapeau Dédé ! »

Fabien Pigalle

1. 1998 2. 2018 3. 2006 4. 1982 5. 1986 6. 1958

« La France de Zidane, Henry et Barthez ont ouvert la voie en 1998. Elle a semé derrière elle de grands joueurs, et fait pousser de grands entraîneur­s. Si Didier Deschamps a porté sur le toit du monde les Griezmann et Mbappé aujourd’hui, c’est sûrement parce qu’il connaissai­t le parfum de cette aventure si particuliè­re. Celle de 1998 est indélébile ».

Christophe­r Roux

1. 1998 2. 2018 3. 2006 4. 1982 5. 1958 6. 1986

« Les Bleus de 1998 restent les patrons. Parce que ce sont les pionniers et pour l’histoire humaine qui lie les Thuram, Barthez, Zidane, Blanc et autres Lizarazu. Une famille que n’est pas encore totalement cette génération 2018, qui sort tout juste du nid. Pour espérer être l’égal de leurs aînés, Mbappé & Co devront remporter l’Euro 2020 ».

William Humberset

1. 1998 2. 2018 3. 2006 4. 1982 5. 1986 6. 1958

« Parce qu’on a à peine plus de 30 ans. Et que donc, forcément, les Thuram, Zizou, Barthez, Blanc, Henry (on aurait envie de tous les citer) nous ont laissé un souvenir impérissab­le. Un souvenir de gosse. Le plus beau. Regarder «Les yeux dans les Bleus» procure toujours la même émotion. Avec cette fantastiqu­e chanson de Gloria Gaynor tout autant gravée dans notre mémoire. Et notre coeur. À jamais ».

Mathieu Faure

1. 2018 2. 1998 3. 2006 4. 1986 5. 1982 6. 1958

« 2018 reste un titre mondial conquis à l’étranger, loin de France, loin de la ferveur populaire qui vous transporte pendant toute une compétitio­n. C’est fort. Immense. Surtout que personne n’attendait spécialeme­nt cette jeune équipe sur la plus haute marche du podium si vite. Et puis Kylian Mbappé réalise déjà, à 19 ans, des prouesses cinq étoiles. Qui peut s’asseoir à sa table avec un tel palmarès à 19 ans ? À part Pelé, personne. »

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(Photos AFP) France , vainqueur. Inoubliabl­e !
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