Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Montrer que je peux être une option”
n’a aucunement l’intention de faire des colliers de coquillages.
Comment se passe votre acclimatation ?
Vraiment très bien. On a commencé par un repas tous ensemble, il y a deux semaines. J’ai été très agréablement surpris. Quand on arrive, comme moi, d’un petit club dans une institution comme le RCT, on s’imagine plein de choses. Et là, l’accueil a été super sympa. Tout le monde est bienveillant avec tout le monde. C’était même assez surprenant.
Comment votre venue à Toulon s’est-elle concrétisée ?
J’ai été contacté par Mourad Boudjellal fin . Au début, je n’y ai pas forcément cru tout de suite. Il y avait deux ou trois équipes de bas de tableau de Top qui s’intéressaient à moi. Mais Toulon... Quand j’ai vu que c’était sérieux, je ne voulais plus entendre parler de quoi que ce soit d’autre. J’ai accepté immédiatement.
Pour quelles raisons ?
Parce que Toulon, c’est simplement le club de ces dix dernières années ! Et puis quand j’ai rencontré Mourad Boudjellal, en décembre, il faisait grand soleil, ici, et je venais de passer six mois sous la pluie à Colomiers (rires) .Une chose a aussi beaucoup joué, c’est que j’ai une grande partie de ma famille du côté de Nice. Moi qui ai grandi un peu isolé avec ma mère en région toulousaine, pouvoir avoir un cocon familial et des personnes à proximité pour me soutenir, ça a également beaucoup pesé dans ma décision.
En troisième ligne, vous allez faire face à une sacrée concurrence...
(Il sourit) Pour ne citer que lui, il y a Liam Messam qui va arriver... Ça pose les choses. Il y a Facundo (Isa), qui est blessé pour l’instant mais qui a fait une énorme saison, Raphaël Lakafia... Et bien d’autres. Quand je suis arrivé, on m’a prévenu que la concurrence serait féroce. Après, on peut voir les choses de deux façons. On peut se dire, ‘‘C’est trop haut pour moi, je n’y vais pas’’. Ou on peut se dire ‘‘Grâce à ces mecslà, je vais pouvoir me confronter à ce qui se fait de meilleur. Et si j’arrive à me faire une place, je ne serai pas loin de l’excellence.’’ C’est un beau défi. Dans ma tête, c’est un peu quitte ou double. Si ça passe, j’aurai franchi un palier, et gagné de nombreuses années sur ma carrière. Si ça ne passe pas, je me serai entraîné avec les meilleurs. Dans tous les cas, j’aurai progressé. Ça ne peut être que positif.
Quelle image aviez-vous du RCT avant d’y mettre les pieds ?
Je n’osais même pas m’imaginer Toulon. Pour moi, ce club, c’est Wilkinson, c’est Tana Umaga, c’est Bastareaud ! Des grands joueurs, qui ont fait le rugby mondial. Je les ai longtemps regardé à la télé, et pouvoir porter le