Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

«La base, c’est la flotte, les chaussures, la casquette et le téléphone»

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Parlez-nous de ce nouveau tracé.

On a créé le tracé violet. Presque en entier. Le problème, c’est qu’on est restreints au niveau du parcours parce qu’on est en limite de terrain entre Draguignan et Figanières. Mais ça n’enlève rien à l’objectif qui est de développer les circuits du Malmont. Ce qui est bien dans le massif, c’est le site en lui-même. Il faut le promouvoir, le développer, le valoriser. Il mérite d’être parcouru.

Est-ce un tracé difficile ?

À partir de   mètres de dénivelé, c’est difficile. Là, pour des gens qui ont l’habitude de la marche, c’est moyen. Un peu entraîné, un peu de sport et de la flotte, un minimum pour un marcheur lambda.

Quels conseils donneriez-vous avant de s’attaquer à la piste violette ?

Si on est mal chaussé, attention. D’ailleurs la dame qui nous a accompagné­s, elle a dû renoncer. J’en vois plein des gens comme ça, et c’est dangereux, ils peuvent se faire des entorses. Prendre une casquette aussi, c’est bien un couvre-chef. La base, c’est des bonnes chaussures, à boire, à manger. Des barres de céréales, des pâtes de fruits… Sans oublier le téléphone même si des fois t’as pas de réseau.

Et sur le comporteme­nt à adopter en pleine nature ?

C’est très important : on ne jette pas ses merdes. Les canettes, le McDo, on les laisse pas dans la nature, on les redescend. Il y a des poubelles maintenant au parking, alors pas d’excuses. On ne cueille pas non plus les plantes. On n’y touche pas, même si on n’est pas en parc ou site protégé, c’est le principe.

Quel a été l’essentiel de votre travail ?

On a remarqué que parmi les randonneur­s, il y a beaucoup d’ancien,  balais. Il n’y a pas de jeunes, ils jouent à la PlayStatio­n, ils randonnent plus… Alors pour les vieux, il faut sécuriser au maximum sur les descentes ou les montées. Après, on a vu aussi une classe primaire là-haut. Les gamins étaient bien chaussés. La maîtresse avait fait la reconnaiss­ance avant, et c’est très bien, niveau sécurité. Parce que s’il t’arrive un problème là-haut, t’as pas forcément le réseau. Pour peu qu’un gamin se blesse, se fasse une entorse, t’es obligé de le porter. Alors t’es pas non plus au Népal, mais ça va vite.

Des difficulté­s particuliè­res ?

On a été obligés de prendre un marteaupiq­ueur pour faire un passage et sécurisé une parcelle. On s’est trimballé avec le groupe électrogèn­e et le matos, pour s’apercevoir en haut qu’on n’avait pas la bonne rallonge… Bravo ! Du coup, demitour droite.

Des découverte­s ?

On est souvent tombés sur les vestiges du patrimoine local avec des murs en pierres sèches, ou des chaudronne­ries. C’est fou. On est restés babas devant le travail des anciens.

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