Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Négresses Vertes, lune rouge et vie en rose

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Une foule compacte, remuant, chantant et dansant au rythme des morceaux enfiévrés des talentueux artistes sur scène… Des enfants jusqu’aux pépés, tout le monde uni avec le sourire, pour une grande fête sur la place du village… C’est ça les Nuits Blanches, et depuis 21 ans s’il vous plaît. Ce vendredi soir, pour le coup d’envoi de l’édition 2018, tous les ingrédient­s étaient savamment dosés et, une fois encore, la magie a pris. Côté artistes, des talents locaux en devenir (Marius Café 83) précèdent un coup de coeur au talent déjà bien affirmé, même si parfois un peu éloigné du grand public. C’était le cas vendredi soir du Sud-Africain Bongeziwe Mabandla, qui a accompagné à merveille le crépuscule de son folk mélodique, séduisant et planant. Entre les différente­s affiches, fanfares et musiciens de rue – Kofaanim en l’occurrence – assurent le spectacle dans le public, et interdisen­t tout temps morts à ceux voulant guincher toute la nuit. Pour finir, une tête d’affiche confirmée et talentueus­e emporte le public dans un tourbillon musical et festif. Et les Négresses Vertes ont fait honneur à leur réputation scénique, prouvant que le temps n’a pas de prise sur la magie. Énergique, enjouée, enlevée, endiablée, rythmée, leur prestation a conquis les spectateur­s, depuis les premières notes de «C’est pas la mer à boire» jusqu’aux dernières de «Bodega», qui concluait en apothéose la soirée. Pour les organisate­urs, le contrat est donc rempli : leur moteur, c’est le bonheur. Et sur la place du village du Thoronet, ce vendredi soir, il y en avait sur tous les visages, les sourires, et les pas de danse.

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