Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Denis Lavigogne : « Nous avons un développement raisonné depuis »
Le maire et son équipe ont présenté les projets initiés par la commune. Avec le festival des Nuits musicales, le centre social et culturel et l’école primaire, la municipalité assure avoir une « réelle volonté de faire vivre le village ». « Nous avons un développement raisonné depuis 2008, explique le maire. Depuis dix ans, nous avons investi 5,5 millions d’euros, dont 1,7 million provenant des subventions. » La nouvelle école primaire, financée grâce au deuxième parc photovoltaïques, et la station d’épuration écologique sont pour le maire des symboles de sa politique générale. « Nous nous faisons un devoir de préserver notre patrimoine naturel, tout en nous développant. Avant même le parc naturel régional, nous avions déjà les critères de bonne conduite sur les questions écologiques. À Mazaugues, nous sommes obligés d’avoir ces préoccupations. »
Le PRL « ne touche pas à l’environnement »
Denis Lavigogne poursuit. « Il en va de même pour le parc résidentiel de loisirs. Au départ, le projet était deux fois plus grand. On l’a adapté à la commune. Sur le plan écologique, on a pris toutes les précautions. Il y aura des chalets en bois sur pilotis, une piscine naturelle, des murs végétaux, des voies de circulation perméables, aucun bitume. On a tenu compte de la rivière, de l’affleurement rocheux, on a même fait une réserve pour une espèce de lézard local. Le PRL ne touche pas à l’environnement. » Le maire ajoute : « Le préfet a validé le projet, il a même annoté que le dossier était remarquablement complet. »
Le nerf de la guerre
Le parc résidentiel de loisirs s’ancre dans une démarche économique. « Rien qu’avec le raccordement des 165 chalets au réseau d’eau et d’assainissement, la commune devrait récupérer 510000 euros, explique Denis Lavigogne à la députée. Ce qui nous permettra de financer une nouvelle station de filtration. Et de prendre à notre charge l’augmentation du prix de l’eau. » La baisse générale des subventions attribuées aux communes les oblige à s’autofinancer. Valérie Gomez-Bassac acquiesce. « C’est un projet qui demande du courage, surtout avec les élections municipales qui approchent. »