Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Projet de PRL : « On n’a pas à rougir de ce qu’on a fait »

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C’est un dossier devenu clivant. La municipali­té porte le projet de parc résidentie­l de loisirs, mais fait face aux critiques, notamment de la part du Comité d’intérêt local (CIL) et des ex-élus municipaux. Denis Lavigogne assume ses choix. « On applique ce qu’on a annoncé dans notre programme. On n’a pas à rougir de ce qu’on a fait. »Il souhaite répondre aux rumeurs. « Non, la population ne va pas doubler à cause du PRL. Il y aura 450 personnes maximum, au moment du plein remplissag­e. Et seulement durant les 5 à 6 semaines d’occupation ! » Il met en avant le fait que, pour chaque modificati­on du parc, les opérateurs devront demander l’accord de la municipali­té. Et les avantages pour les habitants. « Nous allons créer des emplois fixes et saisonnier­s réservés aux Mazauguais, poursuit le maire. Sans ce PRL, ce n’aurait pas été possible, pour une commune de moins de 1 000 habitants, de financer une piscine, un terrain de tennis, de mini-foot et de mini-golf... Accessible­s aux habitants. »

Règlement de comptes

Il fustige l’opposition. « C’est devenu un règlement de compte. Ce n’est même plus une question d’arguments ni de projet. Ils ont collé des affiches “Nous sommes le stade”, en référence à Charlie Hebdo. Rendez-vous compte, ils ont atteint un tel niveau de déshonneur ! Ils ont tagué “Non au PRL du roi” un jour de fête nationale, devant la mairie. Nous, on veut bien discuter, mais pour ça, il faut des gens qui veulent entendre... »

Soutien timide

Valérie Gomez-Bassac, en visite sur les lieux du futur site, semble soutenir le maire, mais reste prudente. « Il faut accepter les évolutions, c’est normal. J’ai reçu les opposants, ils craignent que les vacanciers restent toute l’année. Le maire doit donner des garanties, il y a un gros travail de communicat­ion à faire. Je suis favorable au développem­ent des communes, mais je ne suis pas encore positionné­e sur le PRL, il faut que j’étudie davantage le dossier. En tout cas, la municipali­té a beaucoup travaillé, notamment sur l’axe environnem­ental. »

Crainte de recours

La seule ombre qui plane sur le projet, c’est la possibilit­é de recours, légalement possible durant quatre mois. Mais l’équipe municipale reste confiante. « Notre dossier a été pris dans son ensemble, donc ça part bien », déclare un élu. Les travaux devraient commencer en septembre.

Non, la population ne va pas doubler à Mazaugues. ”

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