Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Les opposants portent l’affaire en justice
L’opposition au projet se cristallise au Comité d’intérêt local (CIL). Ils militent contre le parc résidentiel de loisirs par tous les moyens à leur disposition. Ils ont organisé des réunions publiques, pris contact avec la députée Valérie Gomez-Bassac, envoyé des tracts à la population. Ils fustigent l’opacité du maire, son manque de transparence sur le projet et craignent que le PRL soit nuisible pour le village et ses habitants. Ils dénoncent le bail emphytéotique, qui laisserait une grande liberté aux opérateurs et peu de droits de regard à la commune. Jean-Jacques Foletti, le président du CIL, reste évasif mais n’en démord pas. « Je suis dans un cadre juridique et éthique qui m’empêche de parler. En termes d’opposition, tout ce que je peux vous dire, c’est que l’affaire est dans les mains de la justice. » Il assure que les opposants se conformeront à la décision du juge. « On a confiance en la justice de notre pays. Différents tribunaux sont saisis ». Malgré l’accord du préfet, les opposants restent farouchement contre le projet, et le font savoir. Des graffitis apparaissent à divers endroits, devant la mairie et sur la route menant au terrain du futur chantier. Le week-end dernier, lors de la fête du village, plusieurs personnes arboraient une inscription « PRL NON ! » sur leurs vêtements, à l’occasion de la procession de la Saint-Christophe.