Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Du beau monde pour la dernière des « Musicales de l’abbaye »
Chanteurs et musiciens précédemment invités se sont réunis pour célébrer la vingt-cinquième édition de l’événement, sur un programme « surprise » concocté par la direction artistique
Magique ! Il n’y a pas d’autre mot pour traduire la dernière soirée des « Musicales de l’abbaye », vingt-cinquième du nom. Les sept musiciens en scène ont offert une nuit magique à un public qui a fait une nouvelle fois, en 2018, salle comble. Les organisateurs ont d’ailleurs dû pousser les murs et ajouter quelques chaises pour faire face aux retardataires sans billet. Patricia Fernandez (mezzo soprano) Cordélia Palm (violon) Frédéric Audibert (violoncelle) Fabrice Durand (alto) Philippe Mariotti, Pascal Polidori (guitare) Philippe Depetris (flûte) sont montés sur scène à l’heure dite, offrant un bouquet d’émotions pour fêter les vingt-cinq ans du festival. Un véritable feu d’artifice. Le public, venu sans connaître le programme surprise concocté par le directeur artistique, est littéralement tombé sous le charme du déroulé de cette soirée. Le duo de guitaristes a ouvert la scène avec le Libertango d’Astor Piazzolla. Trois morceaux plus tard, Philippe Mariotti a cédé sa place au violoncelliste pour un petit voyage en Andalousie et des morceaux d’Enrique Granados et Manuel De Falla.
Standing ovation
Les deux hommes ont été rejoints par la flûte de Philippe Depetris, avant l’arrivée en scène de l’exceptionnelle mezzo soprano Patricia Fernandez. Une Sévillane plus tard, violon et alto entraient dans le bal et offraient le Quatuor pour flûte et cordes en ré majeur de Mozart. Le final était annoncé et la cantatrice s’est lancée dans l’interprétation de la chanson de bohème de Carmen (Georges Bizet). Un instant d’une rare beauté avant la standing ovation du public et le dernier morceau de la soirée était entonné. Il ne pouvait être autre que l’Happy Birthday pour conclure dignement le vingt-cinquième anniversaire des « Soirées musicales de l’abbaye royale ».