Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Un effet aggravant : la chaleur

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Dans une noyade, chaque seconde compte. « À Toulon au mois de juin, une femme a eu un malaise, alors qu’elle se trouvait sur le sable, aux plages du Mourillon. Tombée le visage dans l’eau, elle a été victime d’une noyade sévère,

en quelques secondes. » Le lieutenant des pompiers Raphaël Imbert est responsabl­e de la surveillan­ce des plages, à Toulon, La Garde et Le Pradet. La victime a pu être « ramenée en bonne

santé », grâce à une interventi­on hyper rapide, sur une plage surveillée. Ce type de« grande noyade », dite de stade , est synonyme « d’eau inhalée dans les poumons, avec une détresse respiratoi­re aiguë, voire un coma ». Cet été, malgré des températur­es de la mer élevées, les sauveteurs ont été confrontés à des débuts de noyade par hydrocutio­n. « L’eau est chaude, mais en

pleine canicule dehors, le choc thermique

reste important. » Plus encore, la chaleur affaiblit les organismes et rend plus vulnérable. Insolation et déshydrata­tion sont facteurs de risques, lors de la baignade.

Alcool, soleil et manque de discerneme­nt

Typiquemen­t, les pompiers rencontren­t des baigneurs qui présument de leurs forces, nagent trop loin du bord, puis se trouvent en difficulté. L’été voit aussi son lot de consommati­on d’alcool et d’erreurs de jugement. Avec des sauts dangereux, en mer comme en piscine. Aux parents le message est direct : rester sur le sable pour surveiller des enfants qui se baignent reste délicat. « Le mieux est encore de se baigner avec eux. »

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