Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
« Le Var n’est pas que Brégançon » selon le RN
Président du groupe Rassemblement national au conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur et délégué départemental de la fédération du RN Var, Frédéric Boccaletti a tenu à réagir après la publication de l’interview de Gérard Collomb. Dans un communiqué, il assure que « le Var n’est pas que Brégançon » .Il s’explique : « L’interview de Gérard Collomb ce matin dans les colonnes de VarMatin est pour ainsi dire étonnante. On y apprend ainsi que, sur le premier trimestre 2018 seulement, on compte autant de tirs, de morts et de blessés dans notre département que sur l’année 2017 au complet. On y apprend aussi l’ampleur des affaires et saisies de drogues dans un département que beaucoup croient tranquille ».
Un consultant en sécurité
« Pourtant, selon Fédéric Boccaletti, Gérard Collomb fait, une nouvelle fois, preuve de légèreté quant au sort du Var et des Varois. Après avoir annulé sa visite au commissariat de Toulon, il promet de venir en septembre, se prononçant même sur l’état de vétusté de celui-ci… mais sans indiquer quels travaux vont être entrepris. Tout juste parle-t-il de l’importance du partage d’information entre les différentes forces de l’ordre. Nous attendions un ministre de l’Intérieur, nous n’avons affaire qu’à un consultant en sécurité. » Et de relancer la polémique: «Voilà ce qui arrive à trop fréquenter M. Alexandre Benalla ». Pour le représentant du Rassemblement national dans le Var, les propos du ministre de l’Intérieur relève même du « comble du ridicule ». Il s’explique : « Dans la lutte contre la drogue, il préconise l’usage de smartphones et de caméras pour verbaliser les consommateurs et les petits dealers. Smartphone contre Kalachnikov… Les policiers ont décidément un courage immense ! ».
«Simple visite»
Et de conclure : « Le Rassemblement national demande au ministre de l’Intérieur de prendre véritablement la mesure des enjeux. Ce dont la police a besoin c’est de moyens et de soutien : voitures, équipements, personnel. Mais certainement pas d’une simple visite où l’on aura juste repeint, et à la hâte, les couloirs qui seront visités par Monsieur le ministre de l’Intérieur ».