Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Toulon «en outsider»
L’emblématique capitaine de la section beach soccer de Toulon Tous Ensemble Nacer Boucenna livre ses impressions avant la phase finale, qui débute aujourd’hui à Reims et réunit les huit meilleures formations de l’Hexagone. Les Toulonnais sont ambitieux mais aussi réalistes.
Dans quel état d’esprit est l’équipe de Tous Ensemble au moment d’aborder cette phase finale du championnat de France ?
D’un côté, nous sommes satisfaits d’atteindre une nouvelle fois l’ultime étape. C’est un signe fort de régularité car la concurrence est de plus en plus rude, et avec nos petits moyens nous sommes obligés de « bricoler ». De l’autre, nous savons que nous faisons partie des outsiders, car il y a de gros favoris comme La GrandeMotte, Montpellier et Beach team, trois frontières qui sont vraiment audessus du lot.
À ce niveau-là, qu’est ce qui peut faire la différence ?
Il reste les huit meilleures équipes de l’Hexagone. Le niveau est donc très élevé. Toutefois, notre pire ennemi, c’est nousmêmes. Quand un match ne tourne pas à notre avantage, nous avons trop souvent tendance à nous énerver. Parfois nous perdons le fil, et parfois cette adrénaline occasionne aussi une rébellion. Nous avons une équipe de « psychopathes » (rires).
Le rôle de Nacer Boucenna ?
En tant que capitaine et buteur de l’équipe, je dois d’abord tenir mon rang individuellement et concrétiser face au but. Par la suite, en fonction des événements, j’essaye de calmer le jeu, ou au contraire de « piquer » mes joueurs pour obtenir une réaction. Je suis un gagneur et j’essaye de transmettre ce refus de la défaite. Notre plus grande force doit rester la solidarité. Cette année, il n’y a plus de demifinales, les deux premiers de chaque poule jouent la finale directement. C’est à mon sens dommage...