La VAR : l’attraction

Buffon, Golovin ou Caleta-Car ne seront pas les seules nouveautés du cru -. Chaque saison révèle, aussi, son lot d’innovations réglementaires. L’exercice à venir ne fera pas exception avec l’arrivée de la VAR (Video assistance referee). L’arbitrage vidéo, utilisé cet été durant la Coupe du monde (photo), débarque dans notre championnat avec la ferme intention de limiter les erreurs des hommes au sifflet. Une ambition légitime, qui n’empêchera pas quelques couacs, mais qui pourrait amener davantage d’équité malgré tout. « C’est une vérité mais pas la vérité », reconnaissait d’ailleurs dernièrement Pascal Garibian, directeur technique de l’arbitrage dans l’Equipe. Comme au Mondial, en Serie A et en Bundesliga où la vidéo était déjà en place, l’arbitre central pourra l’employer dans quatre cas bien précis : pour valider un but, accorder un penalty, un carton rouge direct ou revenir sur une erreur d’identité d’un joueur sanctionné. Pour l’aider, dans un car-régie placé à l’extérieur du stade, le patron du jeu pourra compter sur l’aide de deux assistants vidéo chargés de visionner les actions du match sur un mur d’écrans. En cas d’erreur claire et évidente, l’arbitre pourra suivre les instructions de ses assistants ou alors, s’il doute, visionner à son tour les images au bord du terrain. Dans ce cas, des messages explicatifs seront diffusés sur les écrans du stade.