5 choses que vous ignorez peut-être sur l’hippodrome

L’hippodrome de la Plage accueille aujourd’hui, à partir de  h, une réunion de trot premium, la dernière du mois d’août. Au programme, huit courses dont une centaine de concurrents qui vont s’affronter durant tout l’après-midi. Derrière ces courses hippiques, des hommes et des femmes assurent leur bon déroulement. Qui sont-ils ? Et surtout, que font-ils ? Car l’hippodrome cache tant de secrets. Pour les déceler, nous avons dressé une liste de cinq choses que vous ignorez peut-être sur les métiers de l’hippodrome.

1 L’entraîneur

Il connaît mieux que personne le monde hippique et les chevaux. L’entraîneur prépare la course et met en oeuvre les entraînements des chevaux. Il ne compte pas ses heures et réalise un travail en continu dans l’écurie,  jours sur . « Le cheval, c’est comme un athlète de haut niveau », explique Jean Uroz, entraîneur, propriétaire et driver. L’entraîneur veille à sa bonne condition physique et doit avoir « beaucoup d’années d’expérience, être un bon psychologue pour bien comprendre le cheval et surtout être très calme », explique-til.

2 Le pronostiqueur

Il incite le public à parier. À travers des analyses, le pronostiqueur peut désigner le cheval qui a les plus grandes chances de gagner. « J’analyse les chevaux, les courses et les drivers qui les mènent », développe Jean-Marie Jolit, dit « Nano les bons tuyaux », véritable vedette de l’hippodrome hyérois. Le pronostiqueur se base sur les performances de chacun et la préparation des chevaux.

3 Les juges au départ

Les chevaux sont placés sous les instructions du juge au départ. A bord de l’autostart, un véhicule muni de deux barrières sur les côtés, le starter veille au respect des règles et au bon départ des chevaux alignés sur une même ligne. « S’il y a un incident, on stoppe tout », précise Patrick Ciaravino, juge au départ depuis  ans. Il vérifie également que tous les concurrents soient bien présents en piste.

4 Les commissaires

Ils sont un peu les arbitres des courses. Les commissaires sont quatre à veiller scrupuleusement à leur respect et à leur bon fonctionnement. Chacun se concentre sur les fautes des drivers pendant le parcours. Deux autres veillent à la régularité des épreuves depuis une salle, située au-dessus des tribunes. Que ce soit sur la piste ou en dehors, les commissaires ont un rôle primordial. « Je regarde si tout se passe bien, si chacun a nettoyé et fermé son box. Je vérifie à l’entrée en piste si les chevaux sont réguliers sur les fers, les couleurs des casaques… », précise Claude Menaud, commissaire depuis  ans. Si les règles ne sont pas respectées, le commissaire applique des sanctions qui peuvent aller d’une disqualification à une mise à pied.

5 Le maréchal-ferrant

Le ferrage des sabots est un travail à l’ancienne comme il en existe encore très peu. Le maréchal-ferrant est un allié du cheval. Cet artisan travaille et forge le fer pour qu’il épouse la forme du sabot. Son activité est minutieuse et rigoureuse puisqu’il faut entre  et  minutes pour ferrer un cheval. « Il faut être précis car on travaille sur le vivant », rappelle Jean-Marie Césari, maréchal-ferrant hyérois. Il fait aussi le soin des pieds car « ça fait partie de notre métier », explique-t-il. Chaque cheval doit être ferré environ tous les  jours.