Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
3 solutions pour supprimer les bouchons sur l’autoroute
Comment décongestionner le trafic sur des voies qui ne pourront bientôt plus accueillir davantage de véhicules qu’il n’en circule actuellement ? La question se pose. Et, surprise, des solutions efficaces existent !
Àla veille des derniers chasséscroisés, le bilan routier n’offre pas de surprise : chaque weekend estival est source de longs embouteillages. Jusqu’à 700 km en France. « Notre mission, en tant que concessionnaire autoroutier n’est plus de construire des routes partout, ou de faire des contournements. Désormais, c’est “comment peut-on répondre aux besoins de tous les jours et aux problèmes de congestion” », affirme Amélia Rung, directrice du développement chez Vinci Autoroutes. Fini – ou presque – les doublements de voies (il est prouvé qu’elles n’empêchent pas le trafic de saturer rapidement) ou la construction de nouveaux tronçons autoroutiers (la France est plutôt bien équipée). Le défi est désormais de « gérer le maillon intermédiaire entre autoroute et réseau secondaire », avec une « promesse de temps de parcours » à la clé, complète Amélia Rung. En clair, il s’agit d’innover pour fluidifier autant que faire se peut le trafic sur des voies qui ont déjà atteint ou vont atteindre leur capacité maximale.
« On voit bien que le système arrive à saturation, mais les technologies évoluent et les consciences individuelles progressent aussi », estime Bertrand Wipf-Scheibel, directeur de la communication d’Escota. Entre les sorties Saint-Laurent-du-Var et Nice-Promenade dans les Alpes-Maritimes, Escota enregistre chaque jour un trafic moyen de cent cinquante-deux mille véhicules. C’est le trafic moyen journalier annualisé (ou TMJA) le plus important de tout le réseau Vinci Autoroutes.