Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Sillans se souvient de la Libération

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Le conseil municipal et la population se sont réunis afin de se souvenir de la libération du village en présence de Louis Reynier, maire de Montmeyan et conseiller départemen­tal. Les membres d’une associatio­n néerlandai­se, ème Para Group Géronimo, étaient en uniforme avec des véhicules d’époque. À la fin de la manifestat­ion le maire a demandé d’observer une minute de silence. Après la cérémonie intramuros, l’assemblée est allée se recueillir devant les stèles de MM. Nobili et Giraud, morts pour la France, fusillés par les Allemands le jour de la libération de leur village. Gabriel Bondil, habitant de Sillans, présent sur les lieux le  août  a relaté cet épisode tragique. Après l’apéritif, un repas dansant, organisé par l’associatio­n Fête de la Saint-Etienne, a été animé par l’orchestre Cadence. Je suis, dimanche, tombé de l’armoire, faute de chuter du rocher. Nos confrères de France  ont diffusé un beau reportage sur les gorges du Verdon, ses vertiges et ses descentes de la rivière mythique en eaux vives. Jusque-là, on reste dans le tourisme un tant soit peu contrôlé par des profession­nels. Mais le «deux minutes» se termine avec un “As du plongeon”, qui se paye  mètres de chute libre depuis les hauteurs voisines du pont du Galetas. Nos confrères ont-ils pété les plombs ? Car s’ils ont jugé utile de dire que cette pirouette dans le miroir turquoise du Verdon est réservée aux sportifs avertis, ils ont oublié de préciser que le fait est tout simplement interdit. Et pour cause : depuis début juin, on a dû ramasser une demi- douzaine de crétins qui, pour faire acte de bravoure envers les spectateur­s du pont, ou impression­ner leurs « gonzesses » au pied des piles, se sont « explosés », qui sur un rocher, qui sur les flots faisant figure de mur en béton, lorsque la chute est mal négociée. Plus d’un va ainsi finir en chaise roulante et aura de quoi pleurer sur l’autel de son exploit d’un jour. Les gendarmes comme les agents du PNR du Verdon n’ont cesse de prévenir des dangers de ces sauts à la con. Et c’est la petite lucarne qui relaye la bêtise pour encourager des imbéciles à se montrer «couillus». On remercie le service public. Comme on le fait chaque année, ou presque, lorsque la météo parisienne nous annonce que la sécheresse du sud est une chance. Bref, la vanne est vaseuse et la chute est nulle...

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