Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
David Ollivier sur les traces des abbesses
David Ollivier gère la campagne de fouille sur le site d’Olbia. L’homme n’en est pas à sa première sur les lieux. « C’est un nouveau coup de pioche. Il y a ans, j’ai déjà participé à une opération de fouilles. On sait maintenant qu’il y a près de tombes. C’est un double cimetière avec une partie réservée à la population alentours et celle destinée aux religieuses ». Les recherches ont révélé qu’après leurs installations dans leur abbaye, les religieuses ont continué à accueillir des laïques. La zone d’investigation de la dernière campagne s’est focalisée sur le cimetière des « abbesses ». L’équipe a trouvé % de sépultures féminines. « Nous avons notamment mis au jour des bagues qui devaient être portées par les religieuses ». Dans les années , Jacques Coupery avait engagé des fouilles sur ce même site. « Il pensait trouver un temple...». Finalement, c’est une abbaye cistercienne qui est révélée. « À présent, on voit le pourtour de l’église avec ses deux nefs et les piliers centraux, ainsi que des énormes blocs de la voûte qui se sont effondrés ». Outre les premières analyses sur les sépultures in situ, les ossements seront observés au laboratoire d’anthropologie d’AixMarseille (ADES), basé à l’hôpital Nord. « Un nouveau regard sera posé sur les prélèvements rassemblés dans une osthéotèque. Nous aurons des informations sur les pathologies, les malformations, les problèmes d’alimentation, les difficultés liées aux génuflexions. Nous avons remarqué qu’un sujet souffrait de problèmes de hanche et devait boiter ». La reconstitution de vies à un instant T pour comprendre l’histoire avec un grand H.