Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Pas vraiment de quoi rougir
Limité et logiquement battu hier soir par le champion sortant, le TSCV a pourtant montré d’intéressantes séquences. À méditer pour la réception de Bourg-de-Péage dans deux jours
Pour son entame de championnat, hier soir, Toulon/SaintCyr a rendu une copie encourageante pour l’avenir malgré sa défaite chez le champion messin (28-20). Il a notamment payé son retard à l’allumage. En effet. 8-2 à la 10e : les Toulonnaises n’allaient jamais se remettre de ce départ calamiteux. Pendant dix minutes, les Mosellanes ont récité leur handball et les deux buts de l’ancienne Messine Sajka n’y changeaient rien. Pas plus que le temps mort demandé par Sandor Rac. Les Varoises étaient dépassées et l’addition s’annonçait lourde.
Dembélé a réglé la mire
Mais elles revenaient progressivement dans la partie, portées par Serdarevic, qui a vite remplacé Jankovic dans les cages. Après deux échecs consécutifs, Dembélé réglait enfin la mire. Kramer et Abdourahim ramenaient leurs couleurs à trois longueurs (96, 21e). Les mouches avaient changé d’âne. Les Messines n’y arrivaient plus et les Toulonnaises montraient de belles choses. Les jeunes du champion en titre prenaient alors les choses en main et remettaient les leurs dans le bon sens (13-6, 24e). En fait les ReBelles ne parvenaient jamais à se rapprocher assez près pour inquiéter leurs hôtes. Elles ne baissaient pourtant jamais les bras et tentaient leur chance, à l’image de Dembélé, qui permettait aux siennes d’espérer (18-14, 38e). Face au « grand » Metz, cela ne suffisait néanmoins pas. Les erreurs de transmission se payaient cash au tableau d’affichage, les Lorraines reprenant jusqu’à dix buts d’avance, bien aidées par une Manon Houette à 8/8 (27-17, 55e).
Jurisic a rejoué
Le TSCV a quand même limité la casse : 28-20 au final. Avec deux buts notamment d’Olivera Jurisic, qui effectuait son grand retour – l’arrière danoise, qui a rejoué 13 minutes, n’avait plus porté le maillot toulonnais depuis plus d’un an, à cause d’une blessure au genou. « Je suis content, savourait l’entraîneur varois Sandor Rac. Il y a beaucoup de nouveautés par rapport à l’année dernière. Beaucoup de jeunes joueuses. On n’a encaissé que vingthuit buts alors qu’en général, à Metz, on s’en sort rarement en dessous de trente-cinq – quarante. Cela veut dire qu’on était bien en défense. Mais, en attaque, on a perdu beaucoup de balles bêtement. Toutefois, ce n’est que le début de la saison. Ça annonce de belles choses pour la suite du championnat. » Dès samedi face à Bourgde-Péage, un adversaire davantage à sa portée ?