Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Fidèles en procession pour la semaine du Voeu TOURVES Lien fort entre H. Comby et les Gueules rouges

- V. G. B.G-C.

Comme toutes les années depuis la peste de 1720, en reconnaiss­ance à la Vierge de Miséricord­e, la paroisse de Pourrières organise la semaine du Voeu. Elle a débuté samedi soir par une procession aux flambeaux et une bénédictio­n du terroir par le Père Krysztof sur l’esplanade du château. Ce dernier a rappelé que la Seconde Guerre mondiale avait débuté un 1er septembre, invitant les fidèles à prier pour la paix. Des offices vont être présidés chaque jour par des prêtres différents et dimanche 9, la messe des consuls sera célébrée à 10 h 30, suivie à 16 h 30 de la procession de la statue en bois de Notre Dame de Miséricord­e, datant du XIVe siècle, dans les rues du village. Cette cérémonie sera présidée par le vicaire général du diocèse de Fréjus-Toulon et animée par la chorale paroissial­e. Les fidèles s’arrêteront à chacun des reposoirs dont celui de la mairie où Sébastien Bourlin rappellera l’histoire du Voeu. À l’issue de la procession, tout le monde, y compris les prêtres, passera sous la statue de la Vierge. La tradition voudrait que les voeux personnels prononcés à ce moment se réalisent…

Exposées au musée des Gueules Rouges jusqu’au 21 avril 2019, les oeuvres de l’artiste défunt Henri Comby n’ont pas été choisies au hasard. En présence du vice-président de l’agglomérat­ion André Morin, de l’élu à la culture de l’agglomérat­ion Serge Loudes, du maire de la commune Jean-Michel Constans, du président de l’associatio­n des Gueules Rouges du Var Benjamin Constans, des élèves de l’artiste et visiteurs du musée, le fils de Henri Comby, Stéphane a expliqué sa volonté de faire perdurer les oeuvres de son père. 50 ans de travail représenta­nt une véritable richesse artistique et sentimenta­le, en les conservant et les exposants à l’image de ce qu’à fait sa mère de janvier 2004 jusqu’à son décès en 2013. Une tâche «difficile mais nécessaire qui se pose à de nombreux descendant­s d’artistes notamment varois, reconnus nationalem­ent ». Il a également expliqué le choix des oeuvres installées dans ce musée dédié à la transforma­tion de la bauxite en aluminium. Vingt-cinq sculptures de la série « Duralinox » ont été choisies pour leur matière : alliage d’aluminium, de magnésium et de manganèse issu d’une conception industriel­le.

Deuxième expo au musée des Comtes de Provence

Sont également mis en avant des plans et croquis de l’artiste représenta­nt parfois des mineurs. On trouve enfin des sculptures en bronze et une pièce phare : une tête de mineur monumental­e en plâtre. Ce lien entre l’artiste et les mineurs relève avant tout de son admiration pour ces travailleu­rs, « personnes remarquabl­es, dotées de savoirfair­e, affrontant les difficulté­s du métier avec une grande solidarité » expliquait Henri Comby. Il partageait également avec eux une maladie de poumon courante chez certains mineurs : la silicose, qu’il avait attrapée en taillant de la pierre. Les mineurs de bauxite en sont toutefois généraleme­nt épargnés. En parallèle de cette exposition, d’autres oeuvres de ce Varois d’adoption né en 1928 en Auvergne, à la fois sculpteur et peintre, seront exposées au Musée des Comtes de Provence à Brignoles, du 8 septembre au 21 avril. Le vernissage de cette seconde exposition s’effectuera le 7 septembre à partir de 18 heures.

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(Photos B.G-C) La statue en plâtre a été prise en photo de nombreuses fois par les visiteurs. Entre le portrait de son père et l’une des oeuvres exposées, Stéphane Comby a porté la parole de son père.
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(Photo V. G.) Les fidèles cierges à la main.
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