Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Jean-Baptiste Alaize a pris son envol à Berlin
En mai dernier, le Fréjusien de l’AMSLF avait annoncé la couleur dans nos colonnes : « Je me suis fixé trois objectifs principaux cette année. Bien sûr monter sur le podium des championnats d’Europe à Berlin en août. Mais aussi passer la ligne des 7 mètres que seuls deux athlètes ont déjà franchie. Enfin, j’aimerais me qualifier pour les championnats de France Elite avec les sauteurs valides ».
Objectif Dubaï
Le dernier objectif avait été réalisé dès le juillet avec la participation de JB aux France Elite à Albi au milieu des sauteurs valides. Pour les deux autres, un seul concours a suffi. Et pas n’importe quel concours. Il y a quelques jours, dans le Stade Friedrich-Ludwig-Jahn de Berlin, le Varois a participé à un des plus beaux concours dans l’histoire de sa catégorie. Quatrième avant le dernier saut, il explosait son record de France (6,97 m) en franchissant la barre des sept mètres avec un bond mesuré à 7,20 m ! Les autre athlètes n’étaient pas en reste avec un doublé allemand sur le podium final : l’argent pour Félix Streng (7,71 m) et surtout l’or pour le favori Markus Rhem. Le champion olympique 2016 a attendu son dernier saut pour battre son propre record du monde (8,48 m). « Ce fut le plus beau et le plus dur concours de ma carrière déclare JeanBaptiste Alaize. Il faisait froid, il y avait du vent et de la pluie. Malgré ces conditions, je suis resté dans mon concours. Après le dernier saut, je suis resté épuisé, allongé dans le sable. Quand je me suis relevé, j’ai vu que j’avais fait 7,20 sous les applaudissements. C’est vraiment une très belle saison pour moi. » A Berlin, Jean-Baptiste a également participé à la finale du 200 m où il a pris une 6e place en battant son record personnel (24’’57). Il va maintenant prendre du repos avec d’autres ambitions pour 2019 : les Mondiaux à Dubaï en novembre et une nouvelle participation aux championnats de France Elite valides. La triplette Rocher, Lacroix, Robineau, récente championne de France à Strasbourg est, contrairement à ce que nous avons écrit dans nos colonnes hier, toujours sous pavillon dracénois. Elle a ainsi apporté à l’ABCD son onzième titre national. Incroyable...