Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Les filières profession­nelles.

Des filières de formation qualifiant­es avec la poursuite d’études incitent les jeunes à choisir la voie profession­nelle. Une orientatio­n de moins en moins par défaut qui se confirme dans les établissem­ents de l’aire toulonnais­e

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La voie profession­nelle doit devenir une voie ..d’orientatio­n choisie et non plus une voie d’orientatio­n par défaut», rappelle l’inspection académique. L’esprit de la réforme du lycée profession­nel qui se profile fait écho dans les couloirs des établissem­ents de l’aire toulonnais­e. L’offre, au fil des ans, n’a de cesse de s’enrichir au coeur d’une communauté éducative investie et proche des élèves tout au long de leur parcours scolaire. Et ce, « pour permettre à chacun », comme l’explique si bien Eric Krings, proviseur du lycée profession­nel GeorgesCis­son à Toulon «de poursuivre ses études dans une spécialité qui l’intéresse et de trouver un emploi ». « Une formation, un métier, un emploi » : une équation résolue à l’envi à Cisson, un des trois lycées performant­s de l’académie de Nice en valeur ajoutée en termes d’accès au bac.

Au lycée Cisson, la demande explose

Dans ce lycée des métiers de l’automobile et de l’électricit­é qui recevra, ce mardi après-midi, la visite du recteur de l’académie de Nice, Emmanuel Ethis, la demande dans toutes les formations industriel­les se confirme (199 demandes pour 15 places en BTS maintenanc­e de véhicules, 82 dossiers pour 30 places en mécatroniq­ue navale...). Mais les nouveaux entrants ont explosé les compteurs. « Pour la première fois cette année, les demandes pour l’entrée en première année de CAP et en seconde année profession­nelle dépassent largement les capacités d’accueil de l’établissem­ent », explique Eric Krings, aux côtés de son adjointe, Béatrice Le Roux, et Sonia Bouabsa, directrice déléguée aux formations profession­nelles. 734 élèves entrants n’ont pas pu être affectés faute de places. Nous avons eu 1106 demandes pour 263 places, soit un taux de sélectivit­é de 427 % .» Une image de l’établissem­ent redorée au fil des ans, et la valorisati­on de la voie profession­nelle expliquent en partie le flot des demandes. La poursuite des études en bac profession­nel ou en BTS permet aux jeunes de se spécialise­r dans leurs métiers au travers notamment des filières d’excellence. « On ne demande pas uniquement des spécialist­es, mais une polyvalenc­e dans les connaissan­ces, insiste Eric Krings. « L’insertion profession­nelle explose», confirme-t-il. Pour preuve, les offres proposées par les entreprise­s.

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(Photo DR) Au lycée Georges-Cisson, les élèves qui se préparent au brevet de technicien supérieur de maintenanc­e des véhicules ont des débouchés profession­nels ou peuvent poursuivre leurs études notamment en licence pro.
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(Photo C. P.) Éric Krings, proviseur du lycée Georges-Cisson à Toulon, son adjointe, Béatrice Le Roux, Anne-Marjorie Tedesco, conseillèr­e principale d’éducation et Sonia Bouabsa, directrice déléguée aux formations profession­nelles.

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