Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Et de deux pour La Seyne !
La Seyne a confirmé son succès initial face à Beaune (3118) en venant s’imposer à Villeurbanne, lançant ainsi parfaitement son championnat. Pourtant, le premier acte ne laissait pas présager d’une victoire varoise. Sérieusement bousculés en mêlée fermée, les Seynois subissaient la domination territoriale de locaux entreprenants. Les hommes de Cottin avaient le mérite cependant de ne rien lâcher en défense face à des Villeurbannais un peu trop maladroits balle en main. Les Varois ne cédaient qu’en une seule occasion, sur une percée du puissant centre local, Sérélé, cassant plusieurs plaquages, avant de pointer en terre promise.
Début de championnat idéal
Mais cet éclair villeurbannais ne suffisait pas à décourager les Seynois, dont les rares incursions dans le camp villeurbannais étaient mises à profit par le métronome Gabriel. Auteur d’un impeccable 3/3 dans ses tirs au but, l’ouvreur varois permettait aux siens de rentrer aux vestiaires avec seulement une longueur de retard (9-10). Un retard que ses partenaires entreprenaient de combler dès la reprise. Transfigurés, les avants visiteurs prenaient à leur tour l’ascendant en mêlée fermée. Ils mettaient sous pression des Villeurbannais qui leur « offraient » alors de nombreux ballons. Une passe mal assurée par les trois-quarts locaux offrait ainsi une balle de récupération à l’ailier Bauer, dont le sprint finissait par un essai en coin du pilier Bauder. Bis repetita cinq minutes plus tard, avec un plaquage offensif percutant de la ligne défensive varoise, qui permettait à Saulekaleka de récupérer le cuir pour filer dans l’en-but (10-24, 59e). À l’heure de jeu, La Seyne venait de réaliser un break fatal. En effet, malgré un baroud d’honneur final de l’Asvel, les Varois parvenaient à préserver jusqu’au bout leur succès. Une dernière faute de main villeurbannaise sur une attaque de la dernière chance validait la deuxième victoire seynoise en deux rencontres, et un début de championnat idéal pour les hommes de Cottin.