Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Depuis vingt-quatre ans à Londres

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Véronique Rapetti a quitté la Côte d’Azur en 1994. « Mes études à Oxford m’ont amenée à Londres. J’ai trouvé un emploi au stade de Wembley, et de fil en aiguille j’ai travaillé dans le monde pharmaceut­ique, pour des consultant­s, chez Bloomberg, dans une radio, puis dans une société à but non lucratif qui aide des jeunes à lancer leur start-up.» Une vie de « challenges » qu’elle n’aurait pu mener, croit-elle, nulle part en France. Ayant acquis la nationalit­é britanniqu­e, elle n’en passe pas moins toutes ses vacances à Cagnes-sur-Mer, où résident ses parents. Les points noirs ? « Le coût de la vie. Compter 3000€ pour un 35 m2 au coeur de la City, la moitié dans un quartier excentré. En faisant attention, on arrive à s’en sortir avec 2500€ de salaire net. » Et surtout le Brexit qui inquiète, d’autant qu’elle préside la Jeune chambre de commerce franco-britanniqu­e. « Dans le monde du business, cela crée une grande incertitud­e, on ne prend pas les décisions. Il y a de vraies répercussi­ons, notamment sur l’embauche de talents ou sur l’expatriati­on d’étrangers en raison d’un quota sur les visas. Jusqu’à présent, Londres était une ville ouverte, internatio­nale, enrichissa­nte. On y trouve toujours quelque chose à voir, à découvrir, à apprendre. Avec, partout, des jeunes qui ont envie de faire et d’avancer. Oui, je pense que l’aventure londonienn­e vaut encore d’être tentée. »

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