Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
SAINT-MAXIMIN CROISE LES ARTS
Le pôle culturel de la Provence verte a levé le voile sur sa septième saison. Cette année encore, musique, danse, arts du cirque et humour seront au rendez-vous.
Le Pôle culturel de la Provence verte, piloté par le Département, a depuis longtemps trouvé son public, notamment grâce à une programmation concertée avec l’office municipal de la culture maximinois, l’association toulonnaise Tandem, le Pôle jeune public et l’entreprise MoJazz Diffusion. Cette année encore, musique, danse, arts du cirque et humour seront au rendez-vous
La soirée d’annonce du programme de la Croisée des arts est un rendez-vous toujours très couru. Beaucoup de seniors – mais pas que –, ont très rapidement pris place dans la grande salle, quasi pleine au moment où élus et responsables des structures en charge de la programmation ont entamé la présentation, appuyée par des projections vidéo. De tout, pour tous, et l’envoûtement de tout un public quand a résonné la voix de Fatoumata Diawara, incontestablement la perle de la programmation. Plus proche, « Le cycle de l’eau », spectacle dansé par la compagnie maximinoise Marina Torres, a suscité l’émotion. Attendue des amateurs d’« humour » marseillais, Zize oeuvrera au profit du Téléthon. Attendu aussi, mais au tournant, le quasi septuagénaire Roland Magdane, qui viendra rôder son nouveau spectacle, « DÉJANTé », face auquel l’accueil du public est resté « poli ». Rires francs, en revanche, pour l’extrait du spectacle de Patrick Bosso... Parmi les présentations, certaines ont manifestement davantage suscité l’intérêt : « Smashed », du jonglage hypnotique, par Gandini Juggling ; « Le conte du petit bois pourri », de Cathy Heiting, de l’humour noir enveloppé de grâce, par les Groove Menestrels ; « Les cygnes et les autres », par le Ballet national de Marseille, qui se lance sur une hypnotique note floydienne... Les plus jeunes ne devront pas rater « Captain parade » : gros riffs rockeux et faux airs (et vraies mimiques) de Keith Moon pour Mister Matt, à la batterie. Du lourd.