Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Le président et le New Zealand Herald
Certains y ont vu une attaque à peine voilée à l’encontre de Mourad Boudjellal. D’autres, dont nous faisons partie, une simple confession des différences entre le rugby européen et le rugby néo-zélandais. En affirmant le week-end dernier au New Zealand Herald, le plus grand quotidien néo-zélandais, que « le monde du rugby est différent à Toulon. Ici c’est plus une question de business », Malakai Fekitoa ne pensait pas déclencher une tempête. Et pourtant. Les blogs spécialisés se sont emballés, au grand désarroi de l’ancien joueur des Highlanders.
« Je n’ai rien du tout contre Mourad Boudjellal »
« Je n’ai rien, mais alors rien du tout, contre Mourad Boudjellal et sa façon de diriger le RCT, explique-t-il aujourd’hui. Soit mes propos ont été déformés lors de la traduction, soit on m’a mal compris. Je dis simplement que Mourad est très présent, ce qui est normal car c’est son club. Et il veut gagner, comme nous tous. Et quand j’affirme que le rugby est différent ici, c’est la vérité. D’ailleurs, cela me convient très bien. En jouant pour Toulon, je réalise un rêve. Et quand je quitterai le club, je serai meilleur qu’à mon arrivée, c’est une certitude. » Tiraillé entre son envie de briller dans le meilleur championnat du monde et son souhait de rejouer avec les All Blacks, il éteint l’incendie d’un simple : « Le rugby est ma passion. J’adore ça, et j’adore jouer à Toulon. » Fermez le ban.