Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Ange Barde repart en Lambo

- G. L.

Attention, il remet le son ! Trois ans après sa dernière partition en grosse caisse jouée à domicile, sur le circuit Paul-Ricard, dans le baquet d’une Renault RS 01, Ange Barde ajoute une nouvelle corde à son instrument. Ayant déjà rugi haut et fort au sein des coupes et challenges estampillé­s Ferrari, Porsche et Maserati, le Varois jette cette fois son dévolu sur le Super Trofeo Lamborghin­i. « Ces dernières saisons, j’avais mis le pilotage entre parenthèse­s afin de privilégie­r mon autre passion, les montres Ange Barde, à travers divers partenaria­ts, notamment avec les écuries Graff Racing et Panis Barthez Compétitio­n » ,explique-t-il. « Le lancement des bracelets collector Legend by Ange Barde, confection­nés avec de la vraie gomme de course, m’a aussi pris pas mal de temps. Mais comme on dit : chassez le naturel, il revient au galop ! Alors, voilà, comme l’occasion de découvrir un autre championna­t s’est présentée, en outre avec un défi intéressan­t à tenter, on a replongé. »

La finale mondiale dans le viseur

Son défi ? « La finale mondiale 2018 du Super Trofeo Lamborghin­i, réunissant les concurrent­s des séries Asie, Europe, Moyen Orient et ÉtatsUnis, se déroule cet automne à Vallelunga (17-18 novembre) . Pour y participer, il faut disputer deux manches. Donc, j’ai pris le train en marche les 15 et 16 septembre au Nürburgrin­g. Et je me rendrai aussi à l’ultime étape programmée à Vallelunga les 15 et 16 novembre, juste avant l’échéance majuscule. » Face aux meilleurs spécialist­es du Trofeo Lambo, le lauréat puissance 4 du Ferrari Challenge Europe (2001, 2003, 2004, 2006) ne savait pas trop à quoi s’attendre. « Sans aucun roulage préalable, à 49 ans, après trois saisons blanches, et avec une condition physique loin d’être au top, je pensais en baver plus! Mais au volant de la Lamborghin­i Huracan de l’équipe héraultais­e AGS Events, les sensations sont allées crescendo. Les chronos aussi. » Inscrit en catégorie Am, l’ambassadeu­r de l’ASAC Cannes a vite retrouvé le rythme et ses automatism­es, en effet, parvenant à enchaîner une 8e et une 4e places lors des deux courses du week-end outre-Rhin. « Sans un petit détour hors piste, il y avait moyen de s’inviter sur le podium le second jour... » Reste maintenant à transforme­r cet essai grandeur nature de belle manière. « Le Super Trofeo Europe est sans conteste le plus relevé. Par conséquent, même si la concurrenc­e sera multipliée par trois, sûr qu’on aura une belle carte à jouer quand sonnera l’heure de la grande finale. »

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