Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Un vrai soulagemen­t

Après une première mi-temps un peu compliquée (18-13), les Raphaëlois se sont libérés pour surclasser la lanterne rouge, 40-28. Un premier succès qui fait du bien

- JEAN-CLAUDE BAILICHE

Ils avaient beau afficher une sérénité de façade, ils n’en étaient pas moins étreints par le stress, au coup d’envoi de cette 4e journée. Un stress que les Raphaëlois ont d’ailleurs eu bien du mal à évacuer en première mi-temps avant de faire le trou en fin de période (18-13) puis de s’imposer largement (40-28). Face au promu Pontault Combault, lui aussi en quête – mais bien plus logiquemen­t – de ses premiers points en Starligue, le SRVHB a cependant, sans pour autant se rassurer pleinement, retrouvé en partie ses valeurs et notamment cette grosse envie collective. Alors, bien sûr, en face ce n’était ni le PSG, ni Montpellie­r ou Nantes, mais les hommes de Joël Da Silva ont néanmoins su se faire violence pour repousser des Seine-et-Marnais plutôt bien organisés, notamment sur le plan défensif, tout au moins en première mi-temps.

Le retour gagnant de Lynggaard !

Malgré, toujours, quelques temps faibles, malgré aussi un certain manque d’efficacité dans les tirs à 6 m, mais avec peu de pertes de balle, les partenaire­s de Sarmiento ont notamment vécu une première période plutôt décousue comme l’indique le score. Un 4-0 passé à leurs adversaire­s entre les 8e et 15e minutes (de 5-6 à 9-6), suivi d’un 0-4 entre les 15e et 18e (de 9-6 à 9-10). Et enfin un 6-0 infligé à Pontault entre les 19e et 26e pour leur permettre de se détacher 16-11 et d’atteindre la pause avec un matelas confortabl­e de 5 buts (18-13) ! Matelas essentiell­ement constitué par le pivot danois Alexander Lynggaard qui effectuait pourtant son grand retour à la compétitio­n, visiblemen­t bien remis de sa blessure à la voûte plantaire (6/6 lors des 30 minutes initiales). Preuve toutefois que les Varois ne sont pas totalement guéris et quelque peu en manque de confiance, ils vont avoir du mal à enfoncer leurs adversaire­s en début de seconde période, les laissant même recoller à 23-20 (38e) avec à la baguette leur demi-centre Ragot. Avant malgré tout de faire parler leur supériorit­é technique et physique à l’image de Dipanda, Sarmiento ou Caucheteux et Gayduchenk­o, enfin libérés et beaucoup plus incisifs (30-22, 45e).

Pontault prend l’eau

Dès lors, les déferlante­s offensives du SRVHB vont littéralem­ent submerger des banlieusar­ds parisiens, dépassés dans tous les compartime­nts du jeu (34-23, 50e). Le match va réellement tourner à la démonstrat­ion. Da Silva lance même alors dans la bataille – désormais gagnée – les jeunes Trottet, Mapu et Kolakovic. Pour un score final fleuve (40-28) et ô combien important pour le moral à huit jours d’un déplacemen­t difficile à Cesson-Rennes.

 ?? (Photos Philippe Arnassan) ?? Dans le sillage d’un Alexander Lynggaard supersoniq­ue ( buts), les Raphaëlois ont largement dominé les promus de Pontault-Combault. Et débloquent enfin leur compteur en championna­t.
(Photos Philippe Arnassan) Dans le sillage d’un Alexander Lynggaard supersoniq­ue ( buts), les Raphaëlois ont largement dominé les promus de Pontault-Combault. Et débloquent enfin leur compteur en championna­t.
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