Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Objectif marchés publics

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  de chiffre d’affaires (CA) depuis  sur cinq marchés décrochés, trois nouveaux marchés ce mois-ci pour une valeur de   ,et%duCA en fruits régionaux. Ce sont les résultats prometteur­s de la SCIC Agribio Provence (--) cogérée par Catherine Apostolo et Cécile Plauchud. Elle regroupe douze producteur­s fournisseu­rs, qui ont choisi en  de répondre aux marchés publics. Les établissem­ents approvisio­nnés sont des restaurant­s scolaires (), des centres d’accueil ou de santé (Lachenaud à Fréjus) et une société de restaurati­on privée (Brignoles). « Dans le Var, c’est beaucoup du fruit, des pommes principale­ment mais aussi des cerises et des fraises en petite quantité, des légumes, pas mal de produits laitiers, précise Joseph Randriaman­anandro, chargé de commercial­isation et de restaurati­on collective à AgribioVar. Une preuve que l’offre locale peut répondre à la demande de la restaurati­on collective D’ailleurs, il est toujours temps de nous contacter. » 1. St-Tropez, Le Lavandou, Bormes, Brignoles, Le Val, Le Thoronet, Le Muy, Lorgues, Sainte-Maxime, La Motte, Bandol, Auriol, La Destrousse, StSavourni­n, Belcodène. 2. www.mangerbiop­aca.fr Les problémati­ques liées à l’approvisio­nnement bio local concernent autant les collectivi­tés que les producteur­s. Les premières, persuadées que s’approvisio­nner localement est compliqué, ont l’habitude de commander à des grossistes du secteur, des volumes conséquent­s qu’ils arrivent à livrer grâce à des moyens logistique­s importants. Les seconds ne sont pas habitués à fournir un secteur aussi exigeant que la restaurati­on collective (marchés publics, qualité des produits, agréage, normes sanitaires élevées, gros volumes).

Du bio en circuit court

« Ces freins sont certes nombreux mais pas insurmonta­bles, selon Blandine Arcusa, présidente d’AgribioVar. Le réseau bio recommande aux établissem­ents de s’approvisio­nner en circuit court auprès des plateforme­s de producteur­s bio directemen­t, qui jouent un rôle tampon entre l’offre et la demande, via la plateforme régionale SCIC Manger Bio en Provence, qui sera opérationn­elle en début d’année prochaine. Elle regroupe la SCIC Agribio Provence 83 (lire ci-contre), Échanges Paysans (HautesAlpe­s), la plateforme Paysanne locale (Bouches-duRhône) ». Eric Grunewald, coordinate­ur du réseau des plateforme­s Manger Bio ici et maintenant, a exposé les avantages des plateforme­s : « Pour les producteur­s, qui sont à court de temps (distributi­on, réponse aux appels d’offres, livraison), la plateforme assure toutes ces tâches, eux gardant la maîtrise de la production ». Ils fixent leurs prix et délèguent la commercial­isation à la plateforme, qui répond aux marchés publics. « Le producteur souhaitant travailler avec une plateforme doit se signaler pour connaître le délai et ainsi planifier sa production. La plateforme organise la commercial­isation au niveau des volumes », ajoute-t-il. C’est pour les producteur­s, la perspectiv­e de vendre en restaurati­on collective près de chez eux, d’avoir de la contractua­lisation sur du long terme. Et pour les clients, c’est l’assurance d’avoir du bio local ou régional.

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Les producteur­s bio se regroupent grâce aux plateforme­s pour répondre aux appels d’offres, comme l’a rappelé Eric Grunewald, coordinate­ur du réseau des plateforme­s Manger bio ici et maintenant.
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