Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Autos, motos, elles font chauffer la piste
Les 29 et 30 septembre, les 50 ans du circuit du Var seront célébrés. À cette occasion, nous retraçons son histoire et ses projets pour l’avenir. Aujourd’hui, présentation des activités du circuit, où motos et voitures de course sont de sortie pour réjoui
En moyenne, nous sommes à environ 300 jours d’activité par an sur le circuit. Les troisquarts des créneaux ce sont des voitures qui tournent, le reste représente la moto ». Le constat est positif pour Caroline Chambon, directrice administrative du circuit. Sur ce temps d’exploitation, les écoles de pilotage représentent la moitié des créneaux. Elles sont deux, Zigzag et AGS, à proposer des prestations de ce type sur le site. Quant à Race experience school, école de pilotage dirigée par Sébastien Gimbert, elle développe petit à petit des stages de perfectionnement et remise à niveau en moto pour les adultes. Le reste de son activité étant concentrée sur la piste de karting, en particulier avec les initiations pour enfants.
Près de cinquante partenaires
En plus des structures importantes, le circuit du Var compte une cinquantaine de clients qui pendant l’année réservent des créneaux : « Certains comme Zone rouge prennent une dizaine de jours par an pour des sessions de roulage. Certains en prennent plus, d’autres seulement trois ou quatre par an. Ils sont cependant tous importants car ils font vivre le circuit », rappelle Caroline Chambon. D’autres partenaires organisent aussi des courses sur le site : « C’est par exemple le cas de l’Association sportive automobile du Luc qui met en place des courses de côte et slaloms en voiture sur une partie de la piste ». Une partie de la piste seulement car celle du Luc n’est pas aux normes pour une course sur l’intégralité du circuit : «Il faut une piste d’au moins douze mètres de large pour ça et nous ne sommes qu’à neuf mètres, indique Caroline Chambon. En revanche nous sommes homologués pour des courses de moto en moins de 25 CV. Zone rouge a organisé une course d’endurance cette année ». Et si le circuit est trop petit pour l’entraînement de Formule 1 dernier cri, les Formule E, dont le moteur électrique est moins puissant, peuvent s’y tester : « L’écurie monégasque Venturi, qui tourne sur le circuit mondial, vient régulièrement car le circuit est similaire à ceux recevant des compétitions. Ils nous laissent un prototype pour le week-end de fin septembre que pourront découvrir les visiteurs ».