Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
La CGT se mobilise pour défendre l’enseignement public professionnel
La section Educ’action de la Confédération générale du travail se mobilise pour défendre l’enseignement public professionnel. Hier, portant leurs inquiétudes, ils ont été reçus par l’Inspecteur d’académie et directeur académique des services de l’Éducation nationale du Var, Olivier Millangue. Devant les services de l’État, leurs représentants syndicaux, Laurent Laplanche et Christophe Benetti, ont notamment rappelé la réduction des temps d’enseignements, générant une suppression de postes de professeurs estimée à six mille sur trois ans dans les lycées professionnels.
La fin de la taxe d’apprentissage ?
Ils ont aussi plaidé en faveur de la réécriture complète des programmes, qu’ils jugent « imposée sans aucune concertation et entraînant une charge de travail accrue ». Les enseignants syndiqués craignent également que la suppression de la taxe d’apprentissage, au profit de la contribution alternance, entraîne une baisse de crédits pour les équipements professionnels et les périodes de formation en milieu professionnel. Ils pointent le mixage des publics apprenants et des parcours suivis qui dégraderont les conditions d’enseignement et d’apprentissage.
« Les enseignements fondamentaux, français et mathématiques, devaient être renforcés »
À l’issue du rendez-vous, les militants ont exposé un bref compte rendu des échanges, tout en indiquant poursuivre leur mobilisation. « Alors que la réforme doit être appliquée à la fin 2019, l’inspecteur a déclaré qu’il n’en savait pas plus que nous, ontils déclaré. Il espérait des informations avant la fin de cette année. Il a précisé que les enseignements fondamentaux, français et mathématiques, devaient être renforcés. »