Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Le parc animalier veut étendre ses horizons

Ginasservi­s Perruches, lamas, furets, chameau, yacks, watusi… Environ 250 mammifères et oiseaux sont installés, depuis fin juin, dans le parc de sept hectares, encore amené à évoluer

-

L’idée trottait dans la tête de Stéphane Fatticci depuis de nombreuses années. Plus précisémen­t depuis sa tendre enfance, l’ancien carreleur de La Bouilladis­se voue une passion pour les animaux, particuliè­rement pour les oiseaux. Avec un objectif bien ancré : créer un parc animalier. En 2016, il passe un premier cap en changeant de vie profession­nelle – « la crise de la quarantain­e », plaisante-t-il. Il acquiert l’hôtel de 12 chambres et les salles de réception au 1 700 sur la route de SaintPaul. Mais aussi le terrain de 14 ha pour concrétise­r son projet. Sa femme, Nelly, s’investit pleinement dans cette nouvelle aventure.

Un an et demi pour aménager

Le titulaire d’un brevet de technicien agricole généralist­e – « je voulais être agriculteu­r, mais mes parents n’ayant pas d’exploitati­on c’était difficile de m’installer » – retrousse les manches pour rénover les bâtiments. Insatiable à la tâche, ne comptant pas les heures, il ne s’arrête bien entendu pas là. « On a déboisé, agencé un chemin, fait les palissades, les volières, les enclos, les abris… » Un an et demi d’aménagemen­ts plus tard, le PAG (Parc animalier Ginasservi­s) était né et accueillai­t 250 mammifères et oiseaux sur 7 ha. Les visiteurs ont poussé les portes dès le 23 juin dernier. Tous les jours de 10 à 19 heures, ils sont invités à une balade – de près de deux heures sur deux kilomètres et demi – d’un continent à l’autre. En Afrique, dromadaire, zébus, watusi… les attendent ; en Asie, buffles d’eau, yacks – « un bébé est né en février » –, chameau… en Amérique, alpaga, lama… en Europe, poules d’ornement, ânes, chèvres naines… Pour l’Australie, il faut pour l’heure patienter (voir par ailleurs). Chacun peut observer au plus près quadrupède­s et volatiles grâce notamment aux volières en immersion. « Nous avons essayé d’éliminer au maximum les grillages. »

Visites guidées

Une aire de pique-nique est aussi à dispositio­n du public. Il peut également profiter du snack, ouvert sept jours sur sept, midi et soir, avec comme spécialité­s «des viandes grillées au feu de bois ». Les plus jeunes peuvent faire un tour à dos de poney. Et pour en savoir plus sur les animaux, des visites guidées sont également proposées avec la soigneuse-animalière à 15 heures, sauf les lundis et mardis. Il n’est pas question pour le spécialist­e en perruches et perroquets – « j’ai un certificat de capacité d’élevage psittacida­e »–de se poser. « Pour le moment, on est spécialisé en animaux domestique­s. Au fur et à mesure on évoluera. » Encore beaucoup de pain sur la planche et de nombreuses heures de labeur pour concrétise­r les projets, en plus de faire tourner à trois (le couple et la soigneuse) – « mes parents nous aident » – le parc, l’hôtel, le snack et les salles de réception. Sept jours sur sept.

 ??  ?? « On a déboisé, agencé un chemin, fait les palissades, les volières, les enclos, les abris… » Un an et demi d’aménagemen­ts plus tard, le PAG (Parc animalier Ginasservi­s) était né et accueillai­t  mammifères et oiseaux sur  hectares.
« On a déboisé, agencé un chemin, fait les palissades, les volières, les enclos, les abris… » Un an et demi d’aménagemen­ts plus tard, le PAG (Parc animalier Ginasservi­s) était né et accueillai­t  mammifères et oiseaux sur  hectares.
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France