Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Ogier doit cravacher
“C’est
difficile de venir ici, à Suzuka, quand on sait ce qu’il s’est passé en . Le tour de reconnaissance de la piste à pied avec l’équipe, c’était compliqué. Il y avait des médias qui attendaient que j’arrive dans le virage où Jules a eu son accident. Donc je suis passé plus tard, tranquillement, tout seul. Ce n’est pas évident mais j’essaierai de faire le meilleur week-end possible.”
CHARLES LECLERC Avant les essais libres de son premier Grand Prix Japon programmés hier, le pilote monégasque d’Alfa RomeoSauber est allé se recueillir sur les lieux du crash qui brisa tragiquement la trajectoire ascendante de son mentor Jules Bianchi il y a quatre ans.
Ott Tänak (Toyota) a continué sur sa lancée de trois victoires consécutives, hier, en dominant de la tête et des épaules la première grosse journée du Rallye de Grande-Bretagne et en signant cinq meilleurs temps sur huit. Conséquence de son niveau d’attaque parfaitement maîtrisé, sur les spéciales glissantes du pays de Galles, Tänak a creusé l’écart sur les deux autres candidats au titre mondial. Thierry Neuville (Hyundai), qui ouvrait la route en tant que leader du Championnat du monde, s’est plutôt bien débrouillé, montant en régime progressivement et terminant cette journée éprouvante à la 2e place, à 28’’8 secondes de l’Estonien, avec deux temps scratch au passage (ES5, ES9). Sébastien Ogier (Ford), 5e à 38’’2 secondes à cause d’un problème de boîte de vitesses (deux rapports manquants, la première et la seconde, en fin de matinée) et de deux têtes-à-queue dans l’ES4, a dû se contenter de limiter les dégâts face à ce Tänak très à l’aise. « C’était vraiment une bonne journée », a résumé Tänak, pris en sandwich par Neuville et Ogier dans la course au titre, mais qui est de toute évidence l’homme en forme de cette fin de saison, au volant d’une Toyota très efficace dans toutes les conditions : « J’ai l’impression qu’on a bien progressé avec la voiture, surtout quand l’adhérence est faible », a-t-il ajouté. Neuf spéciales (ES10 à ES18) sont au menu très chargé de la 3e étape aujourd’hui, soit 150 km chronométrés, sans assistance, et plus de 15 heures à prévoir derrière le volant pour les caïds du WRC.