Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Rien n’a été facile
Malgré quelques frayeurs en fin de match, les Raphaëlois ont dominé Ivry (27-24). Ils peuvent aussi remercier leur gardien Popescu, auteur d’une grande prestation
Que la montagne est belle, chantait Jean Ferrat, l’enfant de Seine-et-Oise. Mais hier soir, elle s’est avérée infranchissable et bien cruelle pour les Val-de-Marnais d’Ivry, dominés au palais des sports JFK par une équipe de Saint-Raphaël très appliquée (27-24). Une montagne varoise, à l’altitude impressionnante à l’instar de sa défense et de joueurs culminant à une moyenne de 2 mètres (Dipanda, Caucheteux, Lynggaard, Toto, etc.). Un bloc de glace sur lequel sont venus s’empaler des Banlieusards parisiens extrêmement volontaires, mais trop souvent privés de solutions offensives malgré la vivacité de Badi ou Mohamed. Et comme en attaque, le SRVHB a également retrouvé depuis quinze jours son efficacité, l’affaire a été quasiment pliée en première mi-temps (12-7), pour permettre aux hommes de Joël Da Silva d’équilibrer parfaitement leur bilan de début de saison (trois défaites, trois victoires).
Popescu premier de cordée
Avec leur guide habituel, Daniel Sarmiento comme ouvreur, les Raphaëlois n’ont eu qu’à suivre sa trace pour faire déchausser les partenaires des frères Bataille. Après quinze minutes de jeu toutefois, Ivry n’avait pas été ensevelie sous l’avalanche raphaëloise. Au contraire, les Val-de-Marnais faisaient alors jeu égal avec leurs homologues varois (5-5). Mais dans les cages locales, Popescu veillait au grain, détournant au passage deux jets de 7 mètres et réalisant cinq arrêts déterminants. En attaque, la puissance du bras droit de Krakowski et du gauche de Barachet faisaient merveille. À la pause le SRVHB n’avait concédé que 7 buts, égalant presque sa performance de Cesson (6 buts encaissés dans les 30 minutes initiales). Il ne restait plus qu’à asseoir cette supériorité. Ce que le SRVHB n’allait malheureusement pas vraiment parvenir à faire. Malgré un début de seconde période tonitruant (16-9, 35e) et un Mihai Popescu en premier de cordée, les Varois n’allaient pas réaliser la seconde partie de match que Da Silva espérait très certainement. Plusieurs temps faibles devaient notamment permettre à Ivry de recoller à 23-19, puis 24-22 à la 54e) et raturer la copie varoise. Malgré tout le SRVHB parvenait logiquement à planter son drapeau au sommet d’un match dans l’ensemble tout de même maîtrisé. Il faudra cependant gommer toutes ces errances jeudi prochain à Chambéry.