Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Ça va être une semaine compliquée pour tout le monde”

- PROPOS RECUEILLIS PAR FANNY ROCA Où voir les bateaux ?

remporter le circuit. On va déjà essayer de bien naviguer. La concurrenc­e est là, donc c’est toujours agréable d’être devant. Mais on peut aussi en profiter pour travailler des choses, naviguer autrement, pour préparer la prochaine année. Il faut toujours essayer de prendre de l’avance et de progresser. Si on ne progresse pas, les autres nous rattrapent très vite.

Comment jugez-vous la concurrenc­e, justement?

Elle est très relevée, avec notamment Ben Ainslie et Ineos, une équipe phare dans le monde, qui prépare la Coupe de l’America, ou encore Realteam, qui a gagné la précédente saison. Zoulou a aussi une grosse partie de l’équipe de Team France, et ils sont très rapides, notamment dans ce vent-là. D’ailleurs, tout le monde a gagné des manches. Donc il va falloir être régulier. Et éviter les gros problèmes.

Un petit mot sur l’équipage de TPM, qui compte beaucoup de jeunes que vous connaissez bien…

Déjà, je trouve ça très bien qu’ils puissent faire cette régate. C’est aussi pour cette raison qu’on a créé la filière Team France, pour pouvoir amener ces jeunes au plus haut niveau. Là, ils volent quasiment de leurs propres ailes (rires). C’est l’équipe qui a représenté Groupama Team France aux Bermudes. Depuis, ils ont fait un très beau Tour de France avec Réseau Ixio (e). Et là, je suis sûr qu’ils vont performer, parce qu’individuel­lement, ils connaissen­t aussi le bateau. Et ils sont tous sur une bonne dynamique.

Comme il y a deux ans, vous devriez remporter dimanche le GC Racing Tour. Quelle importance y accordez-vous ?

C’était notre principal objectif cette saison. Comme on n’a pas régaté, l’an dernier, sur le GC, ce n’était pas évident de revenir. On est arrivé avec un bon niveau. Et même si on a fait de grosses erreurs évitables au début, on a corrigé tout ça, et c’était mieux. La dernière manche notamment, on en est très content. On a gagné contre Real Team, chez qui il y avait Arnaud Psarofagui­s, le leader actuel des Extreme Series, l’autre circuit de très haut niveau avec ces mêmes bateaux. On avait une vraie référence avec lui, et Ben Ainslie qui était là aussi. Ça prouve qu’on a quand même bien progressé. Et qu’on a atteint l’objectif de cette année, celui de revenir au meilleur niveau dans cette classe.

Ça reste une étape vers la prochaine Coupe de l’America (qui aura lieu en  en NouvelleZé­lande, chez le

defender)? Oui. L’objectif de cette participat­ion, c’est de continuer à naviguer avec l’équipe de la Coupe, d’être prêt sportiveme­nt pour ce rendez-vous. C’est la seule série, cette année, pour préparer la Coupe. Parce que ce sont des bateaux volants, et parce que c’est un circuit internatio­nal où le niveau est très élevé. Je suis très heureux d’être là. Et j’espère qu’on va continuer l’année prochaine.

Où en est le projet Team France, en vue de la Coupe ?

On s’est donné une deadline, le er décembre, à la fin de la période où l’inscriptio­n est possible. Pour l’instant, les contacts se poursuiven­t, et on essaie d’avancer. Lorsqu’il y aura quelque chose de concret, on l’annoncera. J’espère que ça ira au bout.

Combien devez-vous réunir ?

Il reste trois ans avant la Coupe, et ça nécessite une vingtaine de millions par an. C’est à peu près le niveau de vie de ce genre d’équipe de - personnes, avec des bateaux plus grands qu’avant. L’augmentati­on de budget est d’environ  %. Mais les bateaux vont être extrêmemen­t spectacula­ires, rapides et novateurs. Ce sont des monocoques volants de  pieds, ça fait quand même des gros morceaux ! J’espère vraiment que Team France y sera.

C’est en bonne voie ?

Je ne peux pas encore en parler, désolé (sourire).

“C’est un honneur d’avoir pu monter notre projet ici. Et c’est génial de concourrir avec tous ces skippers. On est les p’tits jeunes, des outsiders. Mais tout le monde a très envie de bien faire. On sait que ce sera difficile de trouver notre place dans cette flotte. Mais on va se donner à fond.”

De Robin Follin, skipper de MétropoleT­PM, lors de la présentati­on des équipages, hier soir au Yacht club de Toulon Quand ? Les courses se déroulent d’aujourd’hui à dimanche (cinq régates maximum par jour), de  h à  h. Les courses se déroulent dans la rade de Toulon, au large des plages du Mourillon, anse Tabarly. Plein d’animations sont prévues à terre pour le public (entrée gratuite).

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(Photo Sailing Energy/GC Racing Tour)

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