Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Mireille Chauvin, la vitesse plutôt que la broderie!
Cette exposition révèle le passé sportif de Mireille Chauvin, la coprésidente de la vénérable Société d’études. On y apprend qu’elle fut une pilote de rallye passionnée et performante. Rencontre avec cette dame qui n’a rien perdu de son goût pour la vitesse et les bolides.
A quand remonte cette passion pour la compétition automobile ?
Depuis toujours. A ans, je savais déjà conduire, c’était un copain qui m’avait appris. Et quand je suis allée passer mon permis à ans, c’est moi qui était au volant de la voiture du garagiste dont la présence était obligatoire à l’époque pour passer l’examen... Car il avait horreur de conduire.
Que pensaient vos parents de cette envie de devenir pilote de course amateur ?
Ils auraient sans doute préféré que je fasse de la broderie...
Parlez-nous de ce rallye Paris-Saint-Raphaël évoqué par l’exposition et auquel vous avez participé à bord de votre voiture fétiche, la DS.
Il était exclusivement réservé aux équipages féminins. On partait de Paris la nuit et l’épreuve durait jours. A chaque étape, la ville qui nous accueillait et organisait une soirée de gala. Et le lendemain il fallait repartir en respectant le code de la route. Sauf pour les spéciales évidemment.
Vous avez aussi couru la célèbre Côte d’Ampus ?
Effectivement et je la connaissais par coeur car parfois, pour me détendre en cas de souci, je la faisais de nuit, tous phares allumés. Et personne ne me doublait !
Depuis que vous avez arrêté la compétition en , vous vous intéressez toujours à ce sport ?
Je regarde surtout la F car pour les rallyes, il y a peu de retransmissions à la télé.
A ans vous conduisez encore mais aimez-vous toujours la vitesse?
Je me suis calmée. Maintenant je ne dépasse jamais le (rires).