Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Les plus jeunes aussi
Les Instituts médico-éducatifs (IME) ont pour mission d’accueillir des enfants et adolescents handicapés atteints de déficience intellectuelle quel que soit le degré de cette déficience. « Dans les faits, ces structures se retrouvent contraintes de garder, parfois jusqu’à l’âge de ans voire plus, des jeunes qui ne trouvent pas de place ailleurs Avec pour conséquence de « bloquer » l’accueil de jeunes enfants de àans» , analyse Florence. Un drame pour les parents de ces jeunes enfants en attente de place, une situation difficile pour les jeunes adultes handicapés qui, en dépit de leurs différences, n’en restent pas moins des adultes. « Ma fille avait ans lorsqu’elle a quitté son IME, illustre Petra. Elle était mal à l’aise avec les enfants » Et un cassetête pour les chefs d’établissement contraints de faire pression sur les parents des plus grands. « Il nous faut avoir les épaules solides pour ne pas céder à cette pression. Ce qui nous aide à résister, c’est la conscience que si nos enfants se retrouvent en dehors de ces structures, au domicile, les chances de trouver une place dans des structures pour adultes s’amenuisent encore, les jeunes en amendement Creton() étant prioritaires pour une place adulte ». Une situation qui préoccupe aussi le e pilier de l’association, Marylène, maman de Mattéo, ans, actuellement en IME. 1. Ces situations relèvent de l’amendement Creton, un dispositif législatif permettant le maintien temporaire de jeunes de plus de 20 ans en établissement d’éducation spéciale dans l’attente d’une place dans un établissement pour adultes.