Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
«On parle déjà d’une saison 2…»
Qu’est-ce qui t’a motivée à lancer le projet du Vidéographe ?
À la base, je suis une grande fan de séries. Ce projet, c’est un pari. On s’est dit que ce serait génial de réaliser notre propre série avec les habitants du coin. On a voulu fédérer autour d’un projet. Bien sûr, le résultat final est important, on s’applique. Mais ce qui l’est encore plus, c’est de l’avoir fait ensemble. Il y a une vingtaine de personnages principaux, des gens volontaires pour jouer les techniciens, pour nous prêter un lieu, du matériel, pour installer les décors… On a même un musicien qui va nous réaliser la bande originale !
Comment avez-vous réuni le matériel nécessaire ?
Les caméras et le matériel, on l’a acquis avec l’association, au fur et à mesure des années. Au départ, quand l’association est née en , nous n’avions rien. Aujourd’hui, on a le nécessaire pour filmer, on dispose d’une station de montage efficace et d’une machine à fumée.
Le résultat final est important. Mais ce qui l’est encore plus, c’est de l’avoir fait ensemble.”
Il y a de nombreux acteurs, pour chaque scène. Que se passe-t-il si l’un d’entre eux est absent ?
Réunir tout ce monde, c’est à chaque fois un challenge. On a, en général, une trentaine d’acteurs à chaque tournage. C’est un véritable casse-tête. C’est déjà arrivé qu’il y ait des absents. Soit on modifie le scénario, soit on reporte la scène.
Qu’est-ce qui est prévu, une fois le tournage terminé ?
On a prévu six mois pour le montage… Mais ce sera sans doute plus long. On a beaucoup d’heures de vidéo. Quand on aura tout fini, on organisera une grande fête ! On envisage de diffuser les épisodes dans les cinémas locaux et, ultérieurement, de rendre la série visible sur internet. Il faut encore qu’on en discute. En tout cas, on prend tellement de plaisir à réaliser ce projet qu’on parle déjà d’une saison …