Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
J.-M. ROUSSEAUX AVEC LES MANIFESTANTS
Aperçu hier matin avec les manifestants place Carami, l’opposant Jean-Michel Rousseaux s’est saisi de la polémique opposant le Leclerc à la municipalité, faisant part d’une « situation ubuesque ».« Comment peut-on se retrouver face à une manifestation de l’ensemble des commerçants de la zone Saint-Jean, suite à un retrait de permis, pour un projet auquel on se dit favorable ?», s’interroge l’élu. «Dès (...), nous avions l’impérieux devoir de faire en sorte que notre outil commercial s’organise, se modernise et se développe », estime l’ex premier adjoint, qui qualifie le « revirement de position du maire »d’« incompréhensible, irresponsable et préjudiciable ». Selon lui, « attribuer un permis pour le déclarer illégal quelques mois après, soulève de nombreuses questions(...). S’il y avait le moindre doute, l’attitude d’un élu responsable eût été de ne pas le signer et de proposer les aménagements nécessaires. » « Depuis , de gesticulation en gesticulation, la locomotive commerciale et économique que constitue cette zone s’en trouve grandement pénalisée. La zone Saint-Jean à l’arrêt, ce n’est pas en torpillant la première que Brignoles va régler ses difficultés de dynamisme, d’attractivité et de développement » fustige encore Jean-Michel Rousseaux. Qui finit par ironiser sur le slogan municipal en vogue : «Accélérer au point mort fait assurément beaucoup de bruit sans faire toutefois avancer la ville».